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06.02.2023
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0 € d’effort d’épargne pour investir dans l’immobilier avec le prêt in fine



Pas d’effort d’épargne, des avantages fiscaux, et même, quand on choisit bien son offre, pas d’apport… le prêt in fine peut être une aubaine pour les investisseurs désireux d’investir dans l’immobilier. Investir sans effort d’épargne, comment est-ce possible ? Tout simplement en nantissant un placement financier de type assurance-vie pour garantir le remboursement du prêt. Une contrainte qui est largement compensée si l’on considère les multiples atouts du crédit in fine. On fait le point pour vous et on vous en dit plus sur une offre de crédit à ne pas manquer !

Crédit amortissable vs. crédit in fine

Pour financer un projet d’investissement immobilier, vous pouvez recourir à deux types de crédits : le crédit amortissable (le classique) et le crédit in fine. Quelle différence entre les deux ?

Avec le crédit amortissable, plus largement répandue, vous aurez à rembourser à la fois le capital emprunté et les intérêts à chaque mensualité. Cette mensualité reste fixe pendant toute la durée du prêt, en revanche les intérêts d’emprunt diminuent au fur et à mesure que le capital est amorti.

A l’inverse, avec le crédit in fine, le remboursement du capital n’est pas étalé dans le temps. Il est remboursé en une seule fois, à l’échéance. Seuls les intérêts d’emprunt et les assurances devront être remboursés mensuellement durant toute la durée de l’emprunt. Mais en comparaison au crédit amortissable, les intérêts sont plus élevés.

Le capital n’étant à rembourser qu’à la fin du prêt, les loyers générés peuvent permettre d’accélérer vos projets d’investissement via l’effet de levier du crédit et sans qu’aucun effort d’épargne ne soit nécessaire pendant toute la durée du crédit.

Toutefois, il vous faudra recourir au nantissement d’un placement financier pour garantir le remboursement du prêt. Un défaut qui n’en est pas vraiment un si en face, cela vous permet de faire l’impasse sur un remboursement mensualisé du prêt jusqu’à la fin du crédit vous obligeant par la même occasion, d’avoir à assumer une dépense supplémentaire, le montant des loyers générés ne permettant pas de couvrir le remboursement du crédit.

Là est le principal intérêt du crédit in fine, investir dans l’immobilier sans avoir à assumer de dépense supplémentaire pendant toute la durée du crédit. En résumé : investir avec 0 € d’effort d’épargne.

Dans le cadre du nantissement d’un placement financier (par exemple votre assurance-vie), la banque vous demandera d’effectuer des versements sur ce placement si le capital disponible est insuffisant. L’objectif est de faire fructifier les versements et de réserver cette somme au remboursement du prêt une fois l’échéance arrivée à son terme. Le capital alloué au remboursement du prêt est bien entendu bloqué. Celui-ci continue à fructifier et tout surplus non nécessaire au remboursement du prêt peut être utilisé comme bon vous semble.

Exemples

Investir en SCPI avec le crédit amortissable
Tom décide d’investir en achetant des parts de SCPI à crédit. Pour ce faire, il réalise un emprunt de 100 000 € sur 10 ans au taux de 4 % (hors assurance). Les parts de SCPI lui permettent de générer un rendement de 4,5 %, soit 375 € par mois (282,45 € net d’impôt).

Avec un crédit amortissable, la mensualité s’élève à 1012,45 €. Le montant des intérêts d’emprunt diminue au fur et à mesure de l’amortissement de l’emprunt. La part relative au paiement des intérêts diminue au fil du temps tandis que la part relative au remboursement du capital emprunté augmente.



Au total, le crédit lui coûtera 121 494 €, dont 21 494 € d’intérêts.

Les parts de SCPI acquises à crédit qui lui permettent de générer un rendement de 4,5 % par an, soit 375 € par mois, ne lui permet pas de couvrir la totalité du crédit. Pour chaque mensualité, Tom aura un effort d’épargne de 730 € par mois.

A l’issue de son investissement, Tom détiendra ainsi des parts de SCPI d’une valeur de 105 115 € (hypothèse d’une revalorisation de 0,5% par an).


Investir en SCPI avec le crédit in fine

Prenons l’hypothèse dans laquelle Tom souhaite contracter un crédit in fine au taux de 4,5 %. Il n’aura à rembourser que les intérêts de 375 € pour chaque mensualité. Le remboursement du capital emprunté, soit 100 000 €, sera effectué à l’échéance. Au total, le crédit lui coûtera 145 000 €. Plus cher que le crédit amortissable, le crédit in fine permet en revanche de couvrir à 100 % les intérêts d’emprunt sans qu’aucun effort d’épargne ne soit nécessaire.



Le crédit in fine est adapté lorsque l’emprunteur ne dispose pas d’une capacité d’épargne, mais détient un placement qu’il peut nantir. Mais choisir un crédit in fine peut être intéressant même dans le cas où on a une capacité d’épargne. Dans notre exemple, si Tom place sa capacité d’épargne de 730 €/mois dans un contrat d’assurance-vie, il aurait ainsi 104 400 € sur son contrat au bout de 10 ans (hypothèse de rendement 3,5%*), contre 105 115 € s’il avait placé sa capacité d’épargne dans un crédit amortissable.

D’un point de vue financier, les deux types de crédit aboutissent à un résultat très proche. Néanmoins, grâce au crédit in fine, Tom aura plus de souplesse. Il ne sera pas obligé de sortir 730 € tous les mois comme pour le crédit amortissable, mais pourra épargner comme il le souhaite, en fonction de son budget chaque mois, sans craindre de ne pas pouvoir rembourser son crédit à l’échéance puisqu’il dispose d’un contrat d’assurance-vie qu’il a nanti.

Conclusion : si d’un point de vue financier, le crédit amortissable semble la meilleure option, le crédit in fine ne manque pas d’atout et est notamment adapté aux emprunteurs qui n’ont pas la capacité d’épargner un montant fixe chaque mois.

Comment être éligible au prêt in fine ?

Vous l’aurez compris, pour l’obtention d’un prêt in fine, la principale condition est le nantissement d’un placement financier. C’est une garantie qui permet à l’établissement de crédit de se couvrir. Avec le nantissement d’un placement financier, la banque s’assure que vous disposez d’une somme suffisante pour le remboursement du capital au terme de votre crédit. Dans le cas de fonds insuffisants à date, la banque peut exiger la souscription d’un placement financier avec l’abondement d’une somme vous permettant d’atteindre et de solder le capital à rembourser à la fin du crédit.

Pour être éligible à ce type de prêt, il est nécessaire :

- d’avoir une situation financière solide,

- de pouvoir mettre, la plupart du temps, un apport significatif,

- de procéder au nantissement d’un placement financier.

Ensuite, chaque établissement de crédit proposant ce type de prêt a ses propres critères de souscription.

*Les parts de SCPI de rendement sont des supports de placement à long terme (minimum 10 ans) et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :
- La baisse de la valeur du placement. Le capital investi dans une SCPI n’est pas garanti. La valeur de part d'une SCPI évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier d'entreprise. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
- La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille de la SCPI.
- La liquidité. La SCPI n’étant pas un produit coté, elle présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier d'entreprise et du marché des parts de SCPI.
Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. Aucun versement, de quelque nature que ce soit, ne peut être exigé d’un particulier, avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts d’argent. En matière de crédit immobilier, le(s) futur(s) emprunteur(s) bénéficie(nt) d’un délai de réflexion de 10 jours après réception de l’offre de prêt pour donner son (leur) accord
.



 

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