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26.02.2023
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Placements : L’Amérique latine, une région à fort potentiel mais trop souvent ignorée



Les pays émergents ont un potentiel colossal, tant d’un point de vue économique que boursier. Mais quand on investit en Bourse, on pense rarement à l’Amérique latine. Pourtant, les fonds d’investissement qui ciblent la zone ont le vent en poupe ces derniers mois, après plusieurs années difficiles. Outre le potentiel de la région, investir en quelques clics sur l’Amérique latine permet également de diversifier son portefeuille boursier, et de ne pas cibler “uniquement” l’Asie comme zone émergente. Pourquoi l’Amérique du Sud affiche de belles performances en Bourse ? Comment investir facilement sur ses fleurons boursiers ? C’est à découvrir dans cet article !

Une région sous-estimée

Avouons-le, l’Amérique latine est souvent absente des allocations boursières des épargnants français. Et pour cause, la plupart des fonds dédiés aux pays émergents font la part belle à l’Asie et délaissent bien souvent l’Amérique latine, le Moyen-Orient ou l’Afrique.

Le contexte actuel est pourtant favorable aux géants sud-américains, et notamment à ceux du Brésil. Trois secteurs tirent leur épingle du jeu en ce moment : la finance, les matières premières et les biens de consommation. La finance profite de la hausse des taux, au niveau local comme mondial, censée combattre l’inflation. Au plus fort de la pandémie, le taux directeur brésilien évoluait autour des 2% pour stimuler la consommation.

Après de nombreuses hausses successives, il est désormais à 13,75% ! C’est l’un des plus élevés au monde. Élu fin octobre 2022 sur un programme très social, le président Lula scrute l'évolution du coût de la vie et a annoncé que la lutte contre l’inflation était l’une de ses priorités. Suite au pic de 12% sur un an atteint en avril dernier, l’inflation s’est progressivement tassée jusqu’à +5,8% en décembre.

On peut donc s’attendre à ce que les taux soient petit à petit abaissés dans les mois à venir. Ils devraient tout de même rester sur des niveaux élevés, stimulant les marges du secteur bancaire. Ce contexte est bien sûr global et pas seulement brésilien : la banque mexicaine Banorte progresse en Bourse de plus de 8% en ce début d’année, à l’instar du brésilien Itaú Unibanco.

Au-delà du secteur financier, celui des matières premières est absolument incontournable en Amérique latine, et singulièrement au Brésil où les minières et les pétrolières font partie des plus grosses entreprises cotées en Bourse. Ces derniers mois, leurs résultats ont bien sûr été soutenus par l’envol du coût des matières premières, sur fond de reprise mondiale post-Covid et de guerre en Ukraine. Petrobras, le géant pétrolier brésilien, affiche une hausse de 12% depuis le 1er janvier.

Un mot enfin des biens de consommation. Avec le développement des classes moyennes locales, le secteur connaît une véritable ascension depuis de nombreuses années, au point d’attirer des champions internationaux, comme le géant américain de la grande distribution Walmart. Sa filiale “Walmart de Mexico” se distingue également en Bourse depuis le début de l’année avec un gain provisoire de plus de 4%.

Bien sûr, tout n’est pas rose et exempt de risque. Comme pour beaucoup de pays émergents, le risque politique est à intégrer quand on investit en Amérique latine. L’élection de Lula a partiellement écarté ce risque fin 2022 au Brésil, alors que l’on pouvait craindre un transfert de pouvoir chaotique avec l’ex-président Bolsonaro. La démocratie n’est toutefois jamais totalement acquise comme l’a rappelé l’assaut des “Bolsonaristes” à Brasilia, en janvier.

Pour autant, la zone a de nombreux atouts et un potentiel intéressant à exploiter dans le cadre d’un investissement de moyen à long terme. Elle permet aussi de bien diversifier la “poche émergente” d’une allocation boursière bien constituée et ciblant plusieurs zones cruciales au niveau mondial. Mieux encore, certains supports sont accessibles au plus grand nombre, dans l’assurance-vie, dès quelques dizaines d’euros. Dans la suite de cet article, nous vous en présentons un… incontournable !

Une solution dédiée à l'amérique latine

Le fonds BlackRock Global Funds - Latin American Fund (LU0171289498) cible principalement les grandes actions brésiliennes (63% de son allocation) et mexicaines (26%). Dans une bien moindre mesure, des actions chiliennes et colombiennes sont en portefeuille. Cinq secteurs sont principalement visés par les gérants du fonds : la finance, les matières premières, les biens de consommation, l’industrie et l’énergie.

Les cinq premières lignes en portefeuille représentent actuellement 30% de l’allocation du fonds:

1. Petrobras, pétrole : 7,35%

2. Banorte, banque : 6,2%

3. Banco Bradesco, banque : 5,7%

4. AmBev, alcool : 5,5%

5. B3, bourse : 5,2%

Côté performances, on assiste à un rebond intéressant après plusieurs années difficiles pour les actions sud-américaines. Investir maintenant sur ce support revient à tabler sur une poursuite du rebond dans les mois et années à venir.

Depuis le 1er janvier, le fonds a généré une performance de 5,26%* (+6,59%* sur un an). Elle ressort toutefois dans le rouge sur trois et cinq ans : respectivement à -15,31%* et à -9,24%*. Toutes ces performances sont arrêtées à la clôture du 23 février. Enfin, MorningStar estime que ce fonds de BlackRock est moyennement risqué sur tous les horizons d’investissement.

* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.


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