Placements : L’Amérique latine, une région à fort potentiel mais trop souvent ignorée
Les
pays émergents ont un potentiel colossal, tant d’un point de vue
économique que boursier. Mais quand on investit en Bourse, on pense
rarement à l’Amérique latine. Pourtant, les fonds d’investissement qui
ciblent la zone ont le vent en poupe ces derniers mois, après plusieurs
années difficiles. Outre le potentiel de la région, investir en
quelques clics sur l’Amérique latine permet également de diversifier
son portefeuille boursier, et de ne pas cibler “uniquement” l’Asie
comme zone émergente. Pourquoi l’Amérique du Sud affiche de belles
performances en Bourse ? Comment investir facilement sur ses fleurons
boursiers ? C’est à découvrir dans cet article !
Une région sous-estimée
Avouons-le, l’Amérique latine est souvent absente des allocations
boursières des épargnants français. Et pour cause, la plupart des fonds
dédiés aux pays émergents font la part belle à l’Asie et délaissent bien souvent l’Amérique latine, le Moyen-Orient ou l’Afrique.
Le contexte actuel est pourtant favorable aux géants sud-américains, et
notamment à ceux du Brésil. Trois secteurs tirent leur épingle du jeu
en ce moment : la finance, les matières premières et les biens de consommation.
La finance profite de la hausse des taux, au niveau local comme
mondial, censée combattre l’inflation. Au plus fort de la pandémie, le
taux directeur brésilien évoluait autour des 2% pour stimuler la
consommation.
Après de nombreuses hausses successives, il est désormais à 13,75% ! C’est l’un des plus élevés au monde.
Élu fin octobre 2022 sur un programme très social, le président Lula
scrute l'évolution du coût de la vie et a annoncé que la lutte contre
l’inflation était l’une de ses priorités. Suite au pic de 12% sur un an
atteint en avril dernier, l’inflation s’est progressivement tassée
jusqu’à +5,8% en décembre.
On peut donc s’attendre à ce que les taux soient petit à petit abaissés
dans les mois à venir. Ils devraient tout de même rester sur des niveaux élevés, stimulant les marges du secteur bancaire.
Ce contexte est bien sûr global et pas seulement brésilien : la banque
mexicaine Banorte progresse en Bourse de plus de 8% en ce début
d’année, à l’instar du brésilien Itaú Unibanco.
Au-delà du secteur financier, celui des matières premières est
absolument incontournable en Amérique latine, et singulièrement au
Brésil où les minières et les pétrolières font partie des plus grosses
entreprises cotées en Bourse. Ces derniers mois, leurs résultats ont
bien sûr été soutenus par l’envol du coût des matières premières, sur fond de reprise mondiale post-Covid et de guerre en Ukraine. Petrobras, le géant pétrolier brésilien, affiche une hausse de 12% depuis le 1er janvier.
Un mot enfin des biens de consommation. Avec le développement des classes moyennes locales,
le secteur connaît une véritable ascension depuis de nombreuses années,
au point d’attirer des champions internationaux, comme le géant
américain de la grande distribution Walmart. Sa filiale “Walmart de
Mexico” se distingue également en Bourse depuis le début de l’année
avec un gain provisoire de plus de 4%.
Bien sûr, tout n’est pas rose et exempt de risque. Comme pour beaucoup de pays émergents, le risque politique est à intégrer
quand on investit en Amérique latine. L’élection de Lula a
partiellement écarté ce risque fin 2022 au Brésil, alors que l’on
pouvait craindre un transfert de pouvoir chaotique avec l’ex-président
Bolsonaro. La démocratie n’est toutefois jamais totalement acquise
comme l’a rappelé l’assaut des “Bolsonaristes” à Brasilia, en janvier.
Pour autant, la zone a de nombreux atouts et un potentiel intéressant à
exploiter dans le cadre d’un investissement de moyen à long terme. Elle
permet aussi de bien diversifier la “poche émergente” d’une allocation
boursière bien constituée et ciblant plusieurs zones cruciales au
niveau mondial. Mieux encore, certains supports sont accessibles au plus grand nombre,
dans l’assurance-vie, dès quelques dizaines d’euros. Dans la suite de
cet article, nous vous en présentons un… incontournable !
Une solution dédiée à l'amérique latine
Le fonds BlackRock Global Funds - Latin American
Fund (LU0171289498) cible principalement les grandes actions
brésiliennes (63% de son allocation) et mexicaines (26%). Dans une bien
moindre mesure, des actions chiliennes et colombiennes sont en
portefeuille. Cinq secteurs sont principalement visés par les gérants
du fonds : la finance, les matières premières, les biens de
consommation, l’industrie et l’énergie.
Les cinq premières lignes en portefeuille représentent actuellement 30% de l’allocation du fonds:
1. Petrobras, pétrole : 7,35%
2. Banorte, banque : 6,2%
3. Banco Bradesco, banque : 5,7%
4. AmBev, alcool : 5,5%
5. B3, bourse : 5,2%
Côté performances, on assiste à un rebond intéressant après plusieurs
années difficiles pour les actions sud-américaines. Investir maintenant
sur ce support revient à tabler sur une poursuite du rebond dans les mois et années à venir.
Depuis le 1er janvier, le fonds a généré une performance de 5,26%*
(+6,59%* sur un an). Elle ressort toutefois dans le rouge sur trois et
cinq ans : respectivement à -15,31%* et à -9,24%*. Toutes ces
performances sont arrêtées à la clôture du 23 février. Enfin,
MorningStar estime que ce fonds de BlackRock est moyennement risqué sur
tous les horizons d’investissement.
* Les performances passées ne
préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans
le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un
risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une
optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine
global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui
reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est
sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en
particulier de l’évolution des marchés financiers.
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