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05.03.2023
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L’Allemagne résiste à la tempête ! Comment investir sur ses champions ?
Avec
la guerre en Ukraine et l’arrêt des livraisons de gaz russe à l’Europe,
les instituts économiques et les prévisionnistes anticipaient le pire
pour l’Allemagne. La première puissance économique européenne a
toutefois démontré sa résilience et devrait éviter la récession cette
année. Berlin développe plusieurs pistes pour se défaire de sa
dépendance à la Russie et la Chine, tout en tablant sur une baisse
marquée de l’inflation. Son principal indice boursier fait par ailleurs
un démarrage d’année tonitruant, à l’image du CAC40. Comment investir
en quelques clics sur les grandes actions allemandes ? C’est à
découvrir dans cet article !
La résilience de l'économie allemande
2023 devrait être une année blanche pour la croissance allemande.
Berlin estime en effet que son PIB va croître de 0,2% cette année,
évitant de peu la récession jusqu’à présent promise à la première
puissance économique européenne. Cette croissance quasi-nulle serait la
plus faible depuis 2009, exception faite du Covid.
Ce constat n’a pas l’air très réjouissant, pourtant il démontre toute
la résilience de l’économie allemande. Fin 2022, le gouvernement
allemand s’attendait à une récession de 0,4%, du fait de l’envolée des
prix énergétiques et de la chute du pouvoir d’achat. Le tissu
industriel local est particulièrement dépendant à l’énergie russe et malgré les sanctions réciproques, il tient bon.
Ces dernières semaines, un petit vent d’optimisme souffle dans les
milieux politiques germaniques et dans les instituts économiques, grâce
aux économies d’énergie des consommateurs et à la baisse des cours du
pétrole et du gaz.
En parallèle, le gouvernement d’Olaf Scholz a mis en place fin 2022 un bouclier inédit doté de 200 milliards d’euros
pour amortir le choc énergétique sur les ménages et les entreprises. Ce
plan a clairement suscité le mécontentement des partenaires européens,
inquiets de l’avantage concurrentiel offert au tissu industriel
allemand.
Pour compenser l’arrêt des importations de gaz russe, l’Allemagne s’est
lancée dans la construction de sept terminaux gaziers, dont trois sont
déjà opérationnels, afin d’importer du GNL (gaz naturel liquéfié). Son
autre alternative à l’énergie russe, c’est le développement massif des
énergies renouvelables. Les objectifs sont ambitieux : 50 % de la consommation d’électricité outre-Rhin devra être assurée par les ENR d’ici 2030.
Côté inflation, on assiste à un tassement sur plusieurs mois, à l’image
des autres grandes économies. Après un pic atteint en octobre à 10,4%,
l’inflation devrait se situer autour des 6% cette année (contre 7,9% en moyenne l’an passé). Ces chiffres restent historiquement élevés depuis l’après-guerre.
Au-delà de cette année blanche, Berlin veut aller de l’avant et compte
sur une croissance nettement supérieure en 2024 et 2025. Scholz
souhaite relancer en ce moment les échanges commerciaux avec l’Inde
pour réduire la dépendance de son pays à la Chine.
Un accord de libre-échange est sur la table. Le chancelier a multiplié
les initiatives diplomatiques ces dernières semaines : Afrique du Sud,
Vietnam, Inde…
L’indice boursier allemand DAX, en unité de temps hebdomadaire
D’un point de vue boursier, le principal indice allemand (le DAX 40)
progresse de 10% depuis le début de l’année et n’est plus qu’à 6% environ de son plus haut niveau historique. La chute du premier semestre 2022 provoquée par la guerre en Ukraine est désormais compensée.
Reste à savoir comment tabler sur une
hausse pérenne des actions allemandes après la tempête de l’an dernier.
Dans la suite de cet article, nous vous présentons un fonds
d’investissement accessible à tous.
Allemagne : un fonds incontournable
Le fonds Fidelity Funds - Germany Fund (LU0048580004) cible les grandes actions allemandes, principalement dans les secteurs industriels, technologiques, financiers, des biens à la consommation et de la santé.
Ses cinq premières lignes représentent 30% de son allocation totale :
Allianz, SAP, Infineon Technologies, Deutsche Telekom et Mercedes-Benz.
Ses performances témoignent du rebond enclenché en 2023, après une
année compliquée pour les actions allemandes suite au déclenchement de
la guerre en Ukraine et à l’arrêt des livraisons de gaz russe. Depuis
le 1er janvier, le fonds affiche une performance de 9,25%* contre
-0,33%* sur un an. Sur cinq ans, elle s’élève à 13,15%* et à 95,63%* sur dix ans.
Globalement, le fonds (en bleu) surperforme sa catégorie d’investissement (les actions allemandes, en orange) selon le média financier indépendant Quantalys :
Source : Quantalys
En plus d’une note globale de 4 étoiles sur 5, MorningStar estime que le fonds est faiblement risqué sur tous les horizons d’investissement, par rapport à la catégorie des actions allemandes.
* Les performances passées ne
préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans
le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un
risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une
optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine
global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui
reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est
sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en
particulier de l’évolution des marchés financiers.
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