Les petites actions mondiales : la classe d’actifs à fort potentiel d’un portefeuille bien géré
Loin
de la lumière des projecteurs, les petites capitalisations boursières
connaissent un excellent début d’année en Bourse. Généralement
réservées aux investisseurs chevronnés, elles sont méconnues du grand
public. Pourtant, elles présentent des atouts majeurs, et en
particulier un plus fort potentiel de croissance que les grandes
capitalisations. Que ce soit pour ce potentiel, ou par souci de
diversification dans un portefeuille bien géré, elles constituent une
classe d’actifs incontournable. Investir sur le marché international
des “small caps” semble hors de portée des investisseurs particuliers.
En réalité, c’est faisable en quelques clics ! On vous explique tout
dans cet article.
Small is beautiful
Revenons d’abord sur les bases. En Bourse, une petite capitalisation
désigne une entreprise cotée dont la valeur totale des actions en
circulation est faible. Le plus souvent, elle est inférieure à 2
milliards de dollars.
On parle aussi de “small caps” en anglais, pour “small capitalisation”.
On les oppose donc aux “big caps” comme LVMH, Apple ou Total, pour ne
citer que quelques exemples évidents. Ces petites capitalisations sont
souvent plus risquées que les grandes, plus volatiles mais aussi plus rentables.
Elles présentent en effet un potentiel de développement plus important que les entreprises matures.
Beaucoup d’investisseurs espèrent que telle small cap devienne un grand
nom, une grande capitalisation, dans les années à venir. Apple est un
bon exemple : son action s’échange aujourd’hui à 150$, pour une
capitalisation totale de près de 2 400 milliards de dollars. En 2000,
et ce n’est pas si vieux, une action Apple s’échangeait autour d’1$.
Les small caps sont également associées à un risque de liquidité : il
peut être compliqué de trouver un acheteur sur le marché, au prix
souhaité, lorsque l’on souhaite vendre des petites capitalisations. Et
inversement. Pour éviter ce risque de liquidité, des solutions d’investissement existent comme les ETF ou les fonds d’investissement.
Le marché des small caps regorge de petites ou moyennes entreprises
capables de générer des performances importantes en quelques séances.
C’est notamment le cas sur les secteurs des technologies et de la santé.
Cette forte volatilité peut être extrêmement piégeuse pour les
investisseurs particuliers. D’autant que l’accès à l’information sur
les small caps n’est pas toujours aisé : trouver la bonne information au bon moment s’avère souvent mission impossible pour les petits porteurs.
C’est là qu’entrent en jeu les gérants des fonds d’investissement. Grâce à leur réseau, ils peuvent accéder beaucoup plus rapidement et facilement aux informations cruciales.
Celles qui leur feront acheter, ou au contraire vendre, telle ou telle
petite valeur. Et en la matière, mieux vaut être réactif, tant la
volatilité peut s’avérer importante et à double tranchant.
Avec des volumes d’échanges plus faibles que pour les grandes
capitalisations, une bonne information publiée ou une amélioration des
fondamentaux d’une small cap peuvent suffire à provoquer une arrivée massive d’investisseurs sur le titre. La hausse des volumes échangés fait alors grimper le cours de l’action.
En somme, les small caps sont des sociétés ayant une petite
capitalisation boursière. Elles sont souvent jeunes, ont tout à
construire et ont un potentiel de croissance très élevé. Qui dit
potentiel de gain élevé, dit risque élevé. Par ailleurs, c’est un
marché méconnu du grand public et réservé aux investisseurs
expérimentés et avertis.
Pour l’investisseur particulier, l’idéal est de s’en remettre à des gérants aguerris et de bien choisir son support d’investissement pour diversifier au mieux son portefeuille et éviter de se faire une grosse frayeur…
Dans la suite de cet article, nous vous présentons deux solutions incontournables.
Une excellente solution internationale
Créé en 1994, le fonds BlackRock Global Funds - Systematic Sustainable Global SmallCap Fund
(LU0054578231) cible les petites et moyennes capitalisations, au niveau
mondial. Actuellement, environ 52% des actions en portefeuille sont
américaines, 10% sont japonaises, 5% canadiennes et 4% britanniques.
Dans une moindre mesure, les gérants du fonds ciblent l’Australie,
Taïwan, l’Allemagne, la Suisse, l’Inde et la Corée du Sud.
Cet excellent support est très bien noté par les médias financiers indépendants MorningStar et Quantalys : respectivement 4 et 5 étoiles sur 5.
D’un point de vue sectoriel, le fonds est particulièrement bien diversifié.
Il fait la part belle aux industries, aux technologies de
l’information, à la consommation, la santé, la finance, l’immobilier et
les matières premières :
Source : BlackRock
Son couple rendement / risque nous paraît très attractif
sur les différents horizons de placement. Depuis le 1er janvier, le
fonds a généré un performance de 8,88%*. Elle s’élève à 59,97%* sur
trois ans, en cumulé, à 45,77%* sur cinq ans et à 135,32%* sur dix ans
! Ces données sont arrêtées à la clôture du jeudi 9 mars.
Sa volatilité est de 16,36% sur un an et de 21,48% sur trois ans. MorningStar juge son risque comme moyen, par rapport la catégorie d’investissement des petites et moyennes capitalisations internationales, sur tous les horizons d’investissement. Enfin, le gérant du fonds est à sa tête depuis mars 2005.
L’alternative américaine
Le fonds Schroder International Selection Fund US Small & Mid-Cap Equity
(LU0248178732) investit uniquement sur des small caps américaines,
issues des mêmes secteurs que le fonds international de BlackRock :
industries, technologies, finance, santé, consommation, matières
premières et immobilier.
Ses performances sont également très attractives
: +6,60%* depuis le 1er janvier, +56,87%* sur trois ans, +51,60%* sur
cinq ans et +194,50%* sur dix ans. MorningStar estime que le risque de
ce fonds est inférieur à la moyenne de sa catégorie d’investissement
sur tous les horizons de placement.
* Les performances passées ne
préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans
le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un
risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une
optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine
global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui
reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est
sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en
particulier de l’évolution des marchés financiers.
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