Luxe, industries, dividendes, Jeux Olympiques… Est-ce le moment d’investir sur les actions françaises ?
Si
2022 a été l’année des crises économiques et géopolitiques, 2023
démarre sur les chapeaux de roues pour les actions françaises. Elles
ont toutefois été malmenées ces derniers jours avec les secousses du
secteur bancaire international. Les fleurons français résistent à
toutes les récentes crises sans grandes difficultés : Covid, inflation,
guerre en Ukraine, hausse des taux, tensions bancaires… Leurs derniers
résultats ont été historiques et leurs perspectives restent bonnes,
notamment à l’approche des Jeux Olympiques de Paris. En 2023 et 2024,
place au rebond des actions françaises ? Dans cet article, nous vous
présentons trois solutions d’investissement remarquables et qui ont
fait leurs preuves ces dernières années.
Une année exceptionnelle pour les actions françaises ?
Les marchés actions connaissent une forte volatilité depuis le début de l’année.
Après une hausse impressionnante des principaux indices boursiers en
janvier et février, dont le CAC40, l’heure est désormais aux doutes et
à la correction baissière. Ces derniers jours, la faillite de trois
banques américaines et les difficultés du mastodonte Crédit Suisse ont
joué les trouble-fêtes.
Pour autant, les grandes actions françaises résistent. Le CAC40 a
atteint le 6 mars un nouveau pic historique à 7 400 points et a depuis
subi une baisse d’environ 6%, cassant le seuil symbolique des 7 000
points. Malgré tout, il affiche une hausse de plus de 7% depuis le début de l’année.
Il faut dire que les grands noms cotés ont battu records sur records
ces derniers mois. Les bénéfices net annuels cumulés des 40 titans du
CAC ont atteint les 152 milliards d’euros en 2022. Résultats
historiques pour TotalEnergies, Stellantis, LVMH, BNP Paribas,
Saint-Gobain… Sans surprise, les fleurons français vont à nouveau verser des dividendes records cette année et réaliser des programmes de rachats d’actions massifs.
L’an dernier était déjà un crû exceptionnel avec 81,6 milliards d’euros
(+16,5%) de dividendes (57,9 milliards) et de rachat d’actions (23,7).
Pour l’heure, quelque 15 milliards d’euros de rachats d’actions ont
déjà été annoncés, soit deux fois plus qu’en mars 2022. Courante aux
États-Unis, la pratique gagne du terrain en France et permet de soutenir le cours d’une action.
Bien sûr, tout n’est pas rose ! 2023 est une année de défis majeurs
pour la France et ses grands groupes. L’inflation se tasse mais reste à
des niveaux très élevés. Les taux de la BCE sont de plus en plus hauts
pour juguler la hausse des prix. La guerre en Ukraine est loin d’être
terminée. Certaines chaînes d’approvisionnement sont toujours sous
tension. La consommation baisse et la croissance n’est pas au beau
fixe… Selon l’Insee, elle ne devrait se situer qu’à +0,2% au premier et au deuxième trimestre.
Toutefois, la France a de nombreux atouts et après une année 2022
marquée par une baisse de 9,5% du CAC40, bon nombre d’investisseurs
tablent sur un rebond boursier. Beaucoup d’encre a récemment coulé
quant à un potentiel objectif à 8 000 points sur le CAC, peu après le
record récemment atteint à 7 400. Naturellement, nous n’affirmons pas
ici qu’il est certain qu’un tel niveau sera atteint mais il est vrai
que la conjoncture globale, et notamment française, s’est améliorée par rapport aux sombres prévisions annoncées par les grands instituts fin 2022.
Les resserrements monétaires des grandes banques centrales devraient
être de plus en plus limités dans les mois à venir, en particulier
après les tensions récentes sur le secteur bancaire. Les perspectives des sociétés françaises cotées sont globalement bonnes,
et les prix de l’énergie (singulièrement du gaz) baissent fortement. La
réouverture progressive de l’économie chinoise et la fin de la
politique zéro-Covid sont également des leviers positifs. Et n’oublions
pas un évènement international qui approche à grands pas…
500 jours ! C’est désormais ce
qui nous sépare des Jeux Olympiques de Paris. Ce n’est pas anodin pour
les perspectives de bon nombre d’entreprises dans les secteurs de la
consommation, des infrastructures, des paris sportifs, des transports
ou encore de l’immobilier… Dans la mesure où l’horizon de placement est
d’au moins trois ans en Bourse, les JO sont à considérer pour qui s’intéresse au potentiel des fleurons français.
Dans la suite de cet article, nous vous présentons trois fonds
d’investissement exceptionnels et dédiés aux actions françaises. Ils
sont accessibles au plus grand nombre et affichent des performances
importantes sur les années écoulées, signe de la qualité des choix de
leurs gérants.
3 solutions dédiées aux actions françaises
1. Un fonds généraliste exceptionnel
Créé en mars 2006, le fonds Moneta Multi Caps C (FR0010298596) est l’un
des plus connus et incontournables pour cibler les grandes actions
françaises. En réalité, il cible principalement les actions françaises,
à hauteur de 74% de son allocation, et dans une moindre mesure celles
des Pays-Bas (6%), du Royaume-Uni (3%) et de l’Espagne (3%). Romain
Burnand, le gérant du fonds, vise particulièrement les secteurs
industriels, financiers, technologiques et des télécommunications.
Cet excellent support est très bien noté par les médias financiers indépendants MorningStar et Quantalys : respectivement 4 et 5 étoiles sur 5.
Côté performances, le fonds Moneta Multi Caps surperforme nettement son indice de référence
sur le moyen et le long terme : le CAC 40 dividendes réinvestis, et sa
version élargie à 235 valeurs (le CAC All-Tradable, dividendes
réinvestis).
Performances du fonds Moneta Multi Caps de sa création en mars 2006 à mi-mars 2023
Dans le détail, le fonds affiche une performance de 4,10%* depuis le 1er janvier, mais surtout de +70,56%* en cumulé sur trois ans, +31,06%* sur cinq ans et +143,06%* sur dix ans.
MorningStar estime toutefois que le risque du fonds est supérieur à sa
catégorie d’investissement sur tous les horizons de placement par
rapport à sa catégorie d’investissement (les actions françaises). Sa
volatilité est de 18,50% sur un an et de 22,98% sur trois ans. Ce couple rendement / risque nous paraît très attractif.
Enfin, le gérant du fonds, Romain Burnand, est à sa tête depuis sa création en mars 2005.
2. Investir sur les small caps françaises
Place aujourd’hui aux petites et moyennes capitalisations françaises
avec le fonds Small caps FR : HMG Découvertes (FR0010601971), créé en
mai 2008. Il cible principalement quatre grands secteurs de l’activité
française : la consommation, les industries, les nouvelles technologies
et les matériaux de base.
Ce support est également très bien noté par les médias financiers indépendants Quantalys et MorningStar : respectivement 3 et 5 étoiles sur 5.
Ses performances ont été au rendez-vous ces dernières années.
Si depuis le 1er janvier, il n’affiche “que” +0,60% de performance, il
fait nettement mieux sur trois ans (+55,71%*), cinq ans (+15,68%*) et surtout dix ans (+230,98%*).
Sur tous ces horizons de placement, le fonds HMG Découvertes surperforme nettement la catégorie d’investissement des petites et moyennes capitalisations françaises, selon Quantalys :
Évolution
des performances du fonds (en bleu) face à celles de la catégorie
d’investissement (en orange) sur dix ans. Source : Quantalys
Son couple rendement / risque est très intéressant.
MorningStar estime que le risque du fonds est faible sur tous les
horizons d’investissement, par rapport à sa catégorie. Sa volatilité
n’a été “que” de 10,11% sur un an, et de 12,15% sur trois ans.
3. Le bon compromis ?
Le fonds BSO France (FR0007478557) investit uniquement sur des actions
françaises et cible à plus de 40% le secteur de la consommation. Dans
une moindre mesure, il investit sur les industries, les services
numériques et la santé.
Globalement, son exposition devrait partiellement profiter des Jeux Olympiques
bien que ce ne soit pas, bien sûr, l’objectif premier de ce fonds créé
en mars 1994 ! Il fait la part belle aux très grandes capitalisations
(à 47%) comme LVMH, L’Oréal, Hermès, Danone ou Schneider Electric et
aux grandes (36%), mais il intègre également des moyennes (13%) et
petites capitalisations en portefeuille.
Évolution
des performances du fonds (en bleu) face à celles de la catégorie
d’investissement (en orange) sur dix ans. Source : Quantalys
Noté 4 étoiles sur 5 par MorningStar et 3 étoiles par Quantalys, ses performances sont impressionnantes sur tous les horizons d’investissement : +10,42%* depuis le 1er janvier, +65,62%* sur trois ans, +42,42%* sur cinq ans et +113,87%* sur dix ans.
Selon MorningStar, son risque est inférieur à la moyenne de sa catégorie sur tous les horizons d’investissement. Sa volatilité ressort à 20,33% sur un an et à 21,52% sur trois ans.
* Les performances passées ne
préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans
le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un
risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une
optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine
global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui
reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est
sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en
particulier de l’évolution des marchés financiers.
Un commentaire ?
Faites-le en répondant simplement à ce mail
VOUS
AIMEZ CETTE NEWSLETTER ?
Partagez-la
avec vos amis. Inscrivez-les
tout de suite, gratuitement, à notre newsletter. Ils ne devraient pas vous en
vouloir.. C'est
simple et rapide. Cliquezici