Comment éviter la baisse des revenus à la retraite ? A chaque âge sa solution
La
retraite, c'est surtout une question d'âge. L'âge d'ouverture des
droits, qui cristallise les tensions avec le rallongement à 64 ans.
L'âge de départ pour toucher la pension à taux plein, qui reste à 67
ans. Et puis il y a bien sûr l'âge pour commencer à y penser et à
épargner, dès 25 ans ou le plus tôt possible. Il existe de nombreuses
solutions d'épargne pour se construire un complément de revenus à la
retraite. Le choix entre ces diverses solutions dépend de votre profil
et notamment... de votre âge.
Partir à 62, 64, 67 ans ?
La réforme des retraites de 2023 va donc reculer l'âge d'ouverture des
droits à la retraite de 62 à 64 ans. Mais si les droits à la retraite
sont ouverts à cet âge, le seul moyen d’obtenir cette pension à taux
plein est d’avoir validé la durée d’assurance. C’est-à-dire un nombre
minimum de trimestres travaillés dans sa carrière. Cette durée était de
160 trimestres en 2013. Mais la réforme de 2014 l’a progressivement
augmentée de 160 (pour les personnes nées avant 1952) à 172 trimestres
(pour les personnes nées après 1973). 172 trimestres, cela correspond à 43 années de travail, complètes.
Même en ayant commencé à travailler à 20 ans, même sans avoir connu une
seule interruption dans sa carrière, la durée d’assurance minimum
serait donc atteinte à 63 ans. Et on est dans le cas d’une carrière
débutée tôt et linéaire. Tout le contraire de ce que les Français ont
aujourd’hui...
Une personne qui ne valide pas tous ses trimestres aura donc une pension de retraite minorée.
Une retraite doublement minorée d'ailleurs car elle se voit appliquer
un coefficient de proratisation (ex : une personne qui n’a validé « que
» 80% des trimestres, se verra appliquer à sa pension le coefficient de
minoration de 80%) ainsi qu'un coefficient de décote (ex : 0,625 point
par trimestre manquant). Pour annuler les deux décotes, le seul moyen
est de valider tous ses trimestres. Tout retraité peut partir à la
retraite à 67 ans et bénéficier du taux plein, mais il aura quand même
un coefficient de proratisation s'il n'a pas validé tous ses trimestres.
Heureusement, ce n’est pas tout. Que vous soyez salarié, fonctionnaire ou indépendant, vous allez recevoir une retraite complémentaire pour laquelle vous cotisez chaque mois.
Il s’agit par exemple du régime Agirc Arrco pour les salariés du privé,
de la RAFP pour les fonctionnaires ou du RCI pour les indépendants. Ces
retraites complémentaires fonctionnent toutes sur un système de points.
Plus vous cotisez, plus vous emmagasinez des points de retraite. À la
retraite vous convertissez ces points en rentes selon un barème mis à
jour chaque année.
Passé 50 ans, il est absolument nécessaire d'estimer sa pension de
retraite pour anticiper et préparer. Mais le calcul est complexe.
Heureusement, depuis 2010, vous recevez tous les 5 ans, à partir de 35
ans, un relevé individuel de situation contenant les droits acquis
auprès des régimes de retraite. En complément de ces envois
automatiques, il est possible d’obtenir un relevé de situation
individuelle sur lassuranceretraite.fr. À partir de 55 ans, vous pouvez
obtenir à tout moment, à votre demande, une estimation indicative
globale sans en attendre l’envoi automatique. Ce sera souvent un choc
salutaire : vous saurez dès aujourd’hui que vous allez toucher peu
d’argent, beaucoup moins que ce que vous espériez et nettement moins
que ce dont vous aurez besoin.
25-30 ans : assurance-vie, commencez dès que possible
Assurance vie et jeune, il y a quelque chose qui coince. Rien que le
terme peut évoquer quelque chose de poussiéreux et de peu dynamique.
Préjugé ! Car quand on est jeune, le temps est notre allié. Investir quelques dizaines d'euros par mois dans un contrat d'assurance-vie, pour prendre date, et pour vous accompagner dans tous vos projets
fait beaucoup de sens : épargne de précaution d'abord, apport pour un
investissement immobilier ensuite et complément de retraite au final.
Ces quelques dizaines d'euros vont fructifier tous les mois pour
atteindre un montant intéressant à très long terme. D'autant que le
temps joue pour vous. Vous pourrez prendre un peu plus de risques en
investissant dans des unités de
comptes* (actions, obligations…) plus risquées que le fonds en euros
garanti, mais potentiellement plus performantes à long terme.
Si votre capacité d’épargne reste encore limitée, l’assurance-vie est également un placement adapté à toutes les bourses. En toute souplesse, et pour quelques dizaines ou centaines d’euros chaque mois, vous pouvez vous constituer progressivement un capital. Libre à vous d’augmenter le montant des versements par la suite.
En versant 50 euros par mois
sur un contrat d'assurance-vie sur une allocation équilibrée (investie
en fonds euros et unités de compte* de type OPCVM et SCPI**), si on
prend l'hypothèse d'un rendement net de frais de gestion et de
prélèvements sociaux de 4%, on obtient sur 15 ans un capital d'environ
12 300 euros et sur 20 ans un capital de 18 300 euros. Sur
35 ans, on obtient un capital de 45 200 euros dont plus de la moitié
provient des intérêts du placement (versement = 21 000 euros).
Ouvrir jeune un contrat permet également de « prendre date » fiscalement et de bénéficier d'une taxation beaucoup plus douce au bout de 8 ans de détention.
En effet, passées ces années de détention, la fiscalité est réduite
pour ne pas dire minime. Seule la part de gain qui compose un rachat
est imposée, après un abattement annuel de 4600 euros (9200 euros pour
un couple) au taux de 12,8 % voire 7,5 % (prélèvements sociaux à 17,2 %
sans abattement).
Bien sûr, il faut privilégier les
contrats d'assurance vie sans frais d'entrée, avec un maximum de
supports diversifiés et de qualité, et accessibles pour des versements
programmés assez faibles et modulables. Certains mois, vous
arriverez à épargner beaucoup, et d'autres (par exemple septembre avec
la rentrée scolaire et décembre avec les fêtes) vous n'arriverez pas à
mettre de côté.
30-40 ans : le levier du crédit à horizon 25 ans
Une autre possibilité pour affecter votre épargne, c'est de s'endetter pour investir en immobilier locatif en utilisant son épargne mensuelle, et les loyers obtenus, pour rembourser le crédit.
L'immobilier locatif à crédit donne un effet de levier,
dans la mesure où il permet de placer dès aujourd'hui, non pas le
capital qu'on a, mais le capital qu'on aura dans une vingtaine d'années.
Les rendements sont donc calculés sur une base bien plus forte, et
contribuent partiellement à rembourser les mensualités de crédit et
donc à limiter l'effort d'épargne à sortir chaque mois.
Au bout du compte, le patrimoine qu'on obtient au bout de 20 ans ou 25
ans pour un investissement à crédit sera plus élevé que si on avait
versé chaque mois les mêmes sommes dans un placement financier, même
quand ce placement s’est révélé performant. Et l'immobilier dans tout
ça ? Il ne s'agit en fait que d'une nécessité, une « excuse » pour
pouvoir faire du crédit, même si on peut toujours espérer
que l'immobilier garde dans les années futures son historique de
solidité, de stabilité des rendements et d'espérance de performance à
long terme.
Petite illustration chiffrée :
Imaginons donc que vous versez 200 euros par mois sur un placement, ayant rapporté un rendement de 4,8%.
Au bout de 20 ans votre placement s’élèvera à 79 350 euros.
Si avec ces 200 euros vous optez pour la solution de financement à crédit (hypothèse d'un taux d'emprunt à 3,5%), vous obtiendrez, avec le même rendement, 100 000 euros au bout de 20 ans.
Pour la même somme investie, vous obtenez 20 650 euros de plus, soit un bonus par rapport à un investissement comptant ! Sans compter l'éventuelle revalorisation du prix.
À titre de comparaison, pour détenir ces 100 000 euros de capital, il faudrait que votre placement vous rapporte un taux supérieur à 7% tous les ans, pendant 20 ans !
À partir de versements mensuels inférieurs à 200 euros, on peut donc se
construire un patrimoine immobilier significatif ou diversifier ses
placements, tout en limitant la facture fiscale.
Le particulier privilégiera donc un investissement à crédit, mais à condition de remplir ces 6 prérogatives :
- Pouvoir dégager une capacité d'épargne mensuelle régulière.
- Avoir une visibilité sur cette capacité d'épargne sur au moins 15 ans voire 20 ans.
- Accepter une forme de rigidité
: contrairement à une épargne programmée, vous n'avez pas la
possibilité de stopper vos versements un mois, pour cause de vacances
par exemple...
- Détenir au préalable une épargne de précaution de plusieurs milliers d'euros.
- Choisir l'investissement immobilier le mieux adapté à sa situation
: location meublée pour dégager des revenus non fiscalisés, SCPI pour
un investissement souple et plus liquide, programmes défiscalisants
pour réduire ses impôts, etc.
- Ne pas oublier que la qualité du bien sélectionné reste un critère important : état, facilité à louer, frais et charges raisonnables, etc.
40-55 ans : l'heure du PER ?
Se construire une épargne retraite tout en diminuant ses impôts ? C'est
la formule magique que propose le PER (Plan d'Épargne Retraite) : les versements réalisés sur une année dans ce produit sont en effet déductibles du revenu imposable dans la double limite de :
-10% des revenus du travail de l’année n-1 (après abattement de 10%),
pris en compte dans la limite de 8 fois le Plafond Annuel de la
Sécurité Sociale (PASS) de l’année n-1 (PASS 2022 : 41 136 euros)
- 10% du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale si les revenus sont trop faibles (PASS 2023 = 43 992 euros)
Comme il s'agit d'un produit de déductions fiscales, la réduction dépend de la tranche marginale d'impôt.
Plus elle est élevée, plus la réduction sera forte : un contribuable
soumis à la tranche à 45% bénéficiera donc d'une réduction de 45% de
son versement (s'il ne dépasse pas les plafonds).
Ce placement convient idéalement aux épargnants actifs qui sont dans la période de leur vie où leurs revenus sont les plus élevés, pour maximiser le gain d'impôt.
Plus l’écart de revenus annuels, par rapport aux revenus moyens, est
grand, plus le PER est attractif. Une niche accueillante d'autant plus
qu'elle n'est pas comprise dans le plafonnement global des niches
fiscales de 10 000 euros.
Le capital est bloqué jusqu'à la retraite
(sauf cas exceptionnel de déblocage anticipé). À la retraite, le
capital peut être récupéré, en une ou plusieurs fois, ou transformé en
rente viagère, ou une combinaison des deux. Le capital et ou la rente
est alors soumis à l'imposition sur le revenu (ou PFU pour les gains du
capital retiré).
Exemple :
Un foyer fiscal soumis à la tranche à 30% verse 425 € par mois dans un
PERin. Il économise 127,5 € d'impôt par mois (30 % x 425). Soit un
effort d'épargne réel de 297,5 €. Il privilégie là encore une
allocation équilibrée (fonds euros et unités de compte* de type OPCVM
et SCPI**). Au bout de 20 ans, le capital sur le plan atteint 156 500 €
(soit une hypothèse de rendement moyen de 4 % par an). À ce moment,
alors à la retraite, le couple fait des retraits mensuels de 785 €. Sur
ce retrait, 510 € (correspondant à la part de versement) s'ajoutent aux
revenus imposables (une partie de ces revenus sera imposée à 11%, et
l'autre à 30% car le capital retiré fait basculer le couple dans la
tranche supérieure). Le reste est soumis au PFU de 30%. Le couple
obtient ainsi un complément de revenu net de 590 € par mois qui
durerait pendant 25 ans jusqu'à épuisement du capital (cette hypothèse
prend en compte une revalorisation du capital pendant la phase de
retrait).
55-60 ans : programmer à 10 ans avec la nue-propriété
A dix ans de la retraite, vous vous êtes déjà construit un capital et
votre objectif est qu'il dégage des revenus complémentaires... dans dix
ans. Avec votre taux d'imposition, vous n'avez surtout pas besoin de
revenus complémentaires aujourd'hui : vous avez donc besoin d'un placement qui va capitaliser pendant 10 ans, puis vous verser des rendements à votre retraite. La nue-propriété correspond parfaitement à cet objectif.
Pour rappel, la propriété d'un bien peut être démembrée, c'est-à-dire
séparée en deux droits sur ce bien : l'usufruit, qui donne droit d'user
du bien ou d'en tirer les profits, et la nue-propriété. Le nu-propriétaire possède le bien mais sans en avoir la jouissance.
Concrètement, sur un bien mis en location et démembré pendant 10 ans,
l'usufruitier va recevoir les loyers pendant 10 ans, tandis que le
nu-propriétaire récupérera la pleine propriété du bien au bout de 10
ans.
Acheter la nue-propriété temporaire d'un bien immobilier peut se révéler très intéressant :
- Vous achetez le bien avec une décote par rapport à son prix en pleine propriété
- Le risque n'est pas très élevé puisque le remembrement est mécanique
: la nue-propriété va devenir pleine propriété à l'échéance du
démembrement, et l'investissement a donc de grandes chances de se
revaloriser.
- L'espérance de gain peut venir de deux sources. Tout d'abord, le remembrement
: admettons que vous achetiez sur 10 ans une nue-propriété égale à 65%
de la pleine propriété. Vous savez d'ores et déjà que votre placement
va passer de 65 à 100% en 10 ans. Soit une performance annuelle de
4,4%, et sans compter la revalorisation du bien qui peut donc vous amener une deuxième source de rentabilité.
- Le cadre fiscal est sans comparaison : pas d'IFI puisque c'est l'usufruitier qui doit déclarer le bien dans son patrimoine, pas d'IR ni prélèvements sociaux (pas de revenus), pas de plus-value sur le remembrement
(qui n'est pas fiscalisé). Le nu-propriétaire n'est donc pas concerné
par le matraquage fiscal de l'immobilier, sauf en cas de plus-value
(qui viendrait alors augmenter la rentabilité nette du placement).
L'investisseur sera néanmoins attentif au prix qu'il payera pour la
nue-propriété d'un bien. Sur des biens en direct, la valeur des
nues-propriétés disponibles sur le marché est souvent déraisonnable.
Nous conseillons donc de privilégier la détention de parts de SCPI en nue-propriété. Pour 3 raisons :
- Le prix de la nue-propriété d'une part de SCPI est basé sur le prix de la part. Il n'y a donc pas de survalorisation.
- L'investissement est simple et souple. La société de gestion gère la nue-propriété, pour une durée déterminée, et vous récupérez la pleine propriété à l'échéance.
- La clé de répartition, c'est-à-dire la quote-part respective du prix entre l'achat de l'usufruit et de la nue-propriété pour une durée donnée, est fixée par la société de gestion.
Celle-ci n'a pratiquement pas évolué depuis 10 ans. Ainsi, vous pouvez
acheter des parts de SCPI en nue-propriété pendant 10 ans pour à peine
65-70% de la valeur de la part !
60-65 ans : retour sur l'assurance-vie
Il est conseillé aux investisseurs particuliers de faire le plein d'assurance-vie avant 70 ans, pour profiter pleinement de l'abattement de 152 500 euros par bénéficiaire sur les droits de succession.
Mais l'assurance-vie est loin d'être un simple outil successoral. Il
s'agit d'un véritable outil patrimonial, idéal notamment pour les
retraités.
Quels sont les objectifs que cherchent les retraités pour leurs placements ? Les
revenus complémentaires, le besoin de liquidités, la liberté et la
tranquillité de gestion, et bien sûr la souplesse de transmission.
Tout ce que l'immobilier locatif, par exemple, n'est pas : les loyers sont imposés très lourdement
(TMI +17,2%), sans compter l'IFI. Donc pour une rentabilité brute de 5
%, vous aurez 2,5 % net (au mieux). Sans compter les éventuels soucis de gestion
: problèmes avec le locataire, entretien, travaux, etc. qui peuvent
venir grignoter votre rentabilité. Des soucis qui vont aussi vous
prendre du temps, et qui vous obligent à vivre non loin de votre bien.
L'immobilier n'offre aussi aucune liquidité en cas de besoin ponctuel. Et la succession sera très lourde
et souvent à problème entre les héritiers qui se partagent l'indivision
du bien, sans compter le conjoint survivant qui sera usufruitier.
En revanche, l'assurance-vie remplit parfaitement tous les objectifs du retraité.
L'assuré pourra tirer un rendement entre 2 et 4 % (avec une allocation
en fonds en euros, SCPI** voire quelques fonds investis partiellement
en actions* selon le profil). Comme la fiscalité est très douce, il ne payera pas ou très peu d'impôts sur ses retraits.
Et il retire de manière très souple selon ses besoins (il peut retirer
plus lorsqu'il a un besoin ponctuel, ou moins sur des mois où il a peu
dépensé). Contrairement à l'immobilier, le placement ne demande aucune gestion et permet de transmettre de manière très simple
(une somme d'argent est bien plus simple à transmettre qu'un bien
immobilier) et avec des abattements sur les droits de succession.
65 ans : des SCPI étrangères pour des revenus complémentaires
Le départ à la retraite est un événement majeur, un véritable
changement de vie. Le retraité n'est plus en « phase de construction »,
il entre en « phase de restitution ».
C'est le moment où il faut retirer les fruits du travail de
construction patrimoniale réalisé, pour compléter sa pension, maintenir
son niveau de vie et profiter de sa retraite.
Pour cela, l'accent doit donc être mis vers les actifs les plus rentables (tout en étant solides), nets de fiscalité.
L'immobilier peut bien sûr être considéré comme un actif rentable et
solide. Mais en choisissant le mauvais support (gestion et fiscalité
lourdes) on se retrouve avec un placement qui ne remplit plus son
objectif de rentabilité. Les revenus fonciers sont imposés à la tranche
marginale d'imposition (0, 11%, 30%, 41% ou 45%), plus les prélèvements
sociaux de 17,2%. Soit un taux d'imposition qui peut monter à plus de
60%.
L'investissement en SCPI françaises présente plusieurs intérêts (ticket
faible, simplicité de gestion), mais pas celui de réduire la fiscalité.
Au contraire des SCPI étrangères.
Les SCPI étrangères sont idéales pour les investisseurs souhaitant diversifier leur patrimoine et investir dans l’immobilier sans les tracas liés à un investissement en direct
hors de nos frontières. Outre la simplicité de gestion et une
mutualisation des risques, les SCPI étrangères ont un point commun que
recherche n'importe quel investisseur : une fiscalité attractive.
La fiscalité des revenus d'immeubles situés à l'étranger est en effet bien plus douce qu'en France. En premier lieu, vous ne payez pas les prélèvements sociaux (17,2%)
sur ces biens. Dans certains cas, vous devez déclarer les revenus en
France, mais vous disposez alors d'un crédit d'impôt égal à votre taux
moyen d'imposition. Au final, la fiscalité est 2 ou 3 fois plus faible
que pour une SCPI française.
Prenons le cas d'une SCPI versant 4,5%** de rendement annuel. Par
exemple, pour un épargnant soumis à la tranche à 30% (taux moyen
17.4%), l'imposition est la suivante :
Investir
en Allemagne, comme tout achat hors de nos frontières, présente quand
même quelques difficultés (distance, langue, différences culturelles,
etc.). C'est pourquoi il est particulièrement intéressant, pour ces types d'investissement, de passer par une SCPI (société civile de placement immobilier) qui va s'occuper de tout, pour vous.
* Les investissements en
unités de compte présentent un risque de perte en capital, doivent
s’envisager dans une optique long terme et porter sur une petite partie
d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de
ces unités de compte, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents,
n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à
la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés
financiers. Les performances passées ne préjugent pas des performances
futures et ne sont pas constantes dans le temps.
** Les parts de SCPI de rendement
sont des supports de placement à long terme (minimum 10 ans) et doivent
être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine.
Le capital investi dans la SCPI n’étant pas garanti, cet investissement
comporte un risque de perte en capital. Comme tout investissement,
l'immobilier présente des risques : absence de rendement ou perte de
valeur, qui peuvent toutefois être atténués par la diversification
immobilière et locative du portefeuille de la SCPI. La SCPI n’étant pas
un produit coté, elle présente une liquidité moindre comparée aux
actifs financiers.
*** Information non contractuelle.
Hypothèses de calcul : Prêt à échéances constantes pour une durée de 20
ans à un taux de 3,51 %. Assurance comprise à 0,5%. Rendement moyen :
4,8%. Cette hypothèse ne peut valoir offre de crédit. Toute demande ne
peut bien sûr préjuger de la décision prise par l’établissement prêteur
d’octroi ou non du crédit sollicité.
Un crédit vous engage et doit être
remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous
engager. Aucun versement, de quelque nature que ce soit, ne peut être
exigé d'un particulier, avant l'obtention d'un ou plusieurs prêts
d'argent.
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