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29.05.2023
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Fonds (OPCVM) ou tracker (ETF) ? Quel support choisir pour le long terme ?



Quand il s’agit d’investir sur les marchés financiers, la solution la plus simple pour les particuliers est, à première vue, d’acheter des titres sur leurs compte-titres ou PEA. Mais quels titres acheter ? Quand faut-il vendre ? Alléger ? Renforcer ? Heureusement, il existe d’autres solutions pour bénéficier d’une bonne diversification et accéder à des univers spécifiques (pays émergents, secteurs précis, obligations, etc.), sans devoir s’occuper de la gestion de son portefeuille. Les ETF et les OPCVM sont une réponse à toutes ces problématiques, surtout lorsqu’ils peuvent être acquis dans une enveloppe qui limite les frais et la fiscalité. Mais quelle(s) solution(s) privilégier ? On vous explique tout dans cet article, avec en prime une opportunité d’investissement… exceptionnelle !

Qu’est-ce qu’un etf ? qu’est-ce qu’un OPCVM ?

Dans cet article, nous allons diviser en deux familles les supports d’investissement. D’un côté, les ETF (gestion passive), ou “trackers”. De l’autre, les fonds d’investissement, ou “OPCVM” pilotés par des gérants (gestion active). Quel produit faut-il privilégier pour ses investissements ?

Les trackers (aussi appelés “ETF”) sont en réalité des OPCVM de gestion indicielle. Autrement dit, un ETF est un fonds d’investissement. Il peut être composé d’actions ou d’obligations de centaines d’entreprises, ou de plusieurs États. L’objectif de l’ETF est de répliquer le plus fidèlement possible la performance d’un indice de référence comme le CAC40, à moindres frais. C’est ce que l’on appelle la gestion passive : aucun gérant ne pilote l’allocation du produit. Les ETF investissent automatiquement sur les 40 actions qui composent l’indice français, dans notre exemple.

Les ETF sont des fonds cotés, contrairement aux OPCVM classiques. Pour ces derniers, le prix est fixé une fois par jour (voire une fois par semaine dans certains cas) et on ne peut les acheter qu'à ce prix, basé sur le dernier cours de clôture des actifs en portefeuille. Il y a donc un risque de décalage : l’investisseur souscrit à des parts à cours inconnu et sera servi sur la base de la valeur liquidative suivante.

À l'inverse, les ETF cotent généralement en continu : la société de gestion (appelée “l'émetteur”) va en effet assurer la liquidité sur les marchés boursiers et s'assurer que le tracker suit bien son indice de référence. Les ETF permettent d'être plus réactif et de bien suivre les mouvements quotidiens d'un indice boursier.

Ils sont particulièrement efficaces pour se construire une allocation diversifiée sur un grand nombre d’indices (actions, obligations, matières premières).

Un fonds de gestion libre va donner carte blanche à son gérant, qui va appliquer ses convictions pour battre un indice. C’est ce que l’on appelle la gestion active. Le plus souvent, le gérant va appliquer un stock-picking, qui consiste en une sélection de titres fondée uniquement sur l'analyse des valeurs, sans référence à un benchmark. Dans les faits, chaque gérant a son style particulier. Certains vont plutôt rechercher les opportunités de fusions-acquisitions, quand d'autres effectueront des arbitrages, ou encore joueront avec les options pour profiter d'une hausse ou d'une correction... Plus la gestion est complexe, plus elle entraîne des frais élevés.

Gare aux frais

Les principaux frais d’un fonds sont les frais de gestion. Ils s’expriment en pourcentage de l’encours. Ils intègrent tous les frais d’administration et de gestion du fonds. Et notamment les frais de courtage. Ainsi, il n’y a pas de coût supplémentaire pour les arbitrages du gérant. Que ce dernier réalise 10 ou 500 opérations dans l’année, les frais seront les mêmes.

En plus des frais de gestion, il faut parfois payer des frais pour l’acquisition de l’OPCVM, voire même pour sa revente. Tous ces frais sont listés dans le DICI (Document d’Information Clé pour l’Investisseur). Ce document est impérativement à consulter avant tout investissement dans un OPCVM. Mais ces frais dépendent aussi de l’intermédiaire financier (banque, courtier en ligne, assureur, etc.). Il est important de bien sélectionner son intermédiaire qui permettra d’accéder à un grand nombre d'OPCVM à moindres frais.

Certains courtiers ont en effet tissé des partenariats avec bon nombre de sociétés de gestion pour limiter les frais d'entrée et de sortie, voire les supprimer intégralement.

Sur l'assurance-vie, il n'y a pas de frais d'entrée ou de sortie, mais des frais d'arbitrage (frais prélevés lors d'un changement d'allocation dans le contrat). Ils sont les mêmes sur tous les fonds disponibles sur le contrat. Surtout, il existe plusieurs contrats d'assurance-vie (chez les courtiers en ligne) qui ne prennent aucun frais d'arbitrage. C'est un avantage très important de l'assurance-vie, surtout pour les investisseurs actifs qui souhaitent réaliser plusieurs opérations par an ou par mois sur leur contrat. Sur un PEA ou un compte-titres, vous aurez toujours des frais de courtage sur ces opérations. Sur certains contrats d'assurance-vie, ces opérations sont donc totalement gratuites !

En revanche, sur les contrats d'assurance-vie, il y a toujours des frais de gestion qui s'ajoutent aux frais de gestion de l'OPCVM. Selon une étude du site GoodValueforMoney, il faut compter en moyenne 0,9% de frais de gestion de l'assureur et 2,03% de frais de gestion pour un fonds. On peut donc monter au-delà de 3% de frais de gestion. Bien sûr, là encore, la sélection du bon intermédiaire est essentielle.

Il faut que le contrat propose des frais de gestion au plus bas, un bon panel de trackers pour avoir des produits avec des frais relativement faibles, mais également un bon panel d'OPCVM qui peuvent certes avoir des frais un peu plus élevés, mais qui permettent d'investir sur des gérants qui vont surperformer le marché.

Les etf moins chargés en frais

Généralement, les ETF se distinguent de la gestion active grâce à leurs frais très faibles. Et pour cause, en gestion passive, il ne s’agit pas de rémunérer le travail d’un gérant et de ses équipes, l’ETF ne faisant que répliquer la performance d’un sous-jacent financier, comme le CAC40. Selon les statistiques de MorningStar relayées par Les Echos :

“En moyenne, les 195 ETF actions cotés sur Euronext affichent des frais courants de 0,36% par an. Concernant les fonds actions classiques répertoriés par MorningStar, la moyenne des frais de gestion est bien plus élevée (1,36%). Mais surtout, il existe généralement sur les fonds en question différents types de parts ayant différents niveaux de frais.”

Les frais des fonds classiques sont donc souvent bien plus importants que dans le cadre d’une gestion passive. En effet, accéder à un portefeuille diversifié sur différents actifs et différentes zones géographiques, et éventuellement à la gestion d'un gérant reconnu dans le cadre d’une gestion active, n'est pas sans coût.

A titre d’exemple, voici 3 trackers :

Actions mondiales : Amundi Index MSCI World UCITS ETF (LU1437016972)

► 0,18% de frais courants

► Cet ETF réplique les performances boursières des plus grandes capitalisations mondiales, dont Apple, Microsoft, Amazon, Nvidia, Alphabet (maison-mère de Google), Tesla, Exxon Mobil…

► Sa performance depuis le 1er janvier ressort à +8,13%*, +43,54%* sur 3 ans, +56,02%* sur 5 ans (performances arrêtées à la clôture du 23 mai)


Actions européennes : Amundi Euro Stoxx 50 UCITS ETF (LU1681047236)

► 0,15% de frais courants

► Cet ETF réplique les performances boursières de l’indice européen Euro Stoxx 50, composé comme son nom l’indique des 50 plus grandes capitalisations du Vieux Continent, dont LVMH, ASML, TotalEnergies, SAP, Sanofi ou encore L’Oréal.

► Sa performance depuis le 1er janvier ressort à +17,07%*, +62,98%* sur 3 ans, +41,50%* sur 5 ans


Matières premières : Amundi Bloomberg Equal-weight Commodity ex-Agriculture (LU1829218749)

► 0,35% de frais courants

► Cet ETF est particulièrement diversifié dans la mesure où il réplique les performances, à la hausse comme à la baisse, d’un panier de matières premières : argent, or, cuivre, nickel, zinc, aluminium, pétrole Brent, gasoil, gaz naturel, platinium, palladium…

► Sa performance depuis le 1er janvier ressort à -15,03%*, +87,89%* sur 3 ans, +30%* sur 5 ans

L’expertise de gérants professionnels

Investir sur des produits financiers, dans le but de battre un indice de référence (comme le CAC40), demande une grande expertise. Il faut également beaucoup de temps, de réactivité, une bonne expérience et une forte rigueur. Avoir des contacts rapprochés auprès des sociétés est également un avantage indéniable. C’est un travail à temps plein ! Naturellement, peu d’investisseurs particuliers peuvent réunir toutes ces qualités. En investissant dans un OPCVM, on délègue ces questions à un gérant qui procède aux arbitrages sur le marché avec les fonds des porteurs de parts.

Parmi les gérants de renom de la place parisienne, citons par exemple Romain Burnand, fondateur de Moneta Asset Management, Pascal Riegis, responsable de la gestion Actions Mid Cap d'Oddo AM, ou encore David Raper, gérant spécialisé sur la région Asie-Pacifique chez Comgest.

Un gérant talentueux peut justifier des frais plus importants que dans le cadre de la gestion passive. C’est logique : battre le marché a un coût.

Quelques exemples de fonds qui ont surperformé leurs indices de référence sur le long terme :

Petites et moyennes actions françaises : Pluvalca Initiatives PME (FR0011315696)

► Performances : +246,02% sur 10 ans, contre +115,02% pour son indice de référence, soit une surperformance de plus de 130%


Source : Quantalys

Actions internationales du secteur de l’eau : BNP Paribas Aqua Classic (FR0010668145)

► Performances : +174,14% sur 10 ans, contre +113,10% pour son indice de référence, soit une surperformance de plus de 60%


Source : Quantalys

Grandes actions japonaises : Fidelity Funds - Japan Value Fund (LU0611489658)

► Performances : +107,65% sur 10 ans, contre +87,38% pour son indice de référence, soit une surperformance de plus de plus de 20%


Source : Quantalys

Conclusion : etf ou OPCVM ?

Les ETF sont idéaux pour répliquer l’évolution des indices boursiers à moindres frais. Idéaux donc pour cibler les actions, petites ou grandes, d’un pays ou d’une zone géographique. Idéaux également pour investir sur les actions d’un secteur d’activité précis.

Toutefois, ils ne sont pilotés par aucun gérant et ils ne peuvent donc pas surperformer leur indice de référence, comme le CAC40 par exemple. De plus, pour l’investisseur particulier, il est délicat de déterminer la bonne allocation d’ETF : quelles zones géographiques cibler ? Quels secteurs d’activités privilégier ? Faut-il surpondérer actuellement les actions ou les obligations ?

Pour une allocation optimale, il existe deux solutions. Soit sélectionner soi-même les meilleurs OPCVM sur les grandes classes d’actifs comme les actions, les obligations, l’immobilier, les matières premières ou encore le Private Equity (non coté). Soit déléguer la gestion de son épargne à une équipe de professionnels reconnus.

* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.


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