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11.06.2023
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Les petites actions : l’investissement opportuniste du moment ?
Les
petites actions ont été boudées par les investisseurs ces derniers
mois. Elles sont en retard depuis le début de l’année par rapport aux
grands indices mondiaux comme le CAC40 ou le S&P 500, après une
année 2022 décevante. Pour l’investisseur opportuniste, cette décote
représente un intérêt majeur, celui d’un potentiel et fort rebond dans
les mois et années à venir. Que ce soit pour ce potentiel, ou par souci
de diversification dans un portefeuille bien géré, les “small caps”
constituent une classe d’actifs incontournable. Généralement réservées
aux investisseurs chevronnés, elles sont méconnues du grand public.
Investir sur ce marché semble hors de portée des investisseurs
particuliers. En réalité, c’est faisable en quelques clics et à
moindres frais ! On vous explique tout dans cet article.
Un investissement opportuniste
Revenons d’abord sur les bases. En Bourse, une petite capitalisation
désigne une entreprise cotée dont la valeur totale des actions en
circulation est faible. Le plus souvent, elle est inférieure à 2
milliards d’euros.
On parle aussi de “small caps” en anglais, pour “small capitalisation”.
On les oppose donc aux “big caps” comme LVMH, Apple ou Total, pour ne
citer que quelques exemples évidents. Ces petites capitalisations sont
souvent plus risquées que les grandes, plus volatiles mais aussi plus rentables.
Elles présentent en effet un potentiel de développement plus important que les entreprises matures. Beaucoup
d’investisseurs espèrent que telle small cap devienne un grand nom, une
grande capitalisation, dans les années à venir. Apple est un bon
exemple : son action s’échange aujourd’hui à 180$, pour une
capitalisation totale de près de 2 850 milliards de dollars. En 2000,
et ce n’est pas si vieux, une action Apple s’échangeait autour d’1$.
Les small caps sont également associées à un risque de liquidité : il
peut être compliqué de trouver un acheteur sur le marché, au prix
souhaité, lorsque l’on souhaite vendre des petites capitalisations. Et
inversement. Pour éviter ce risque de liquidité, des solutions d’investissement existent comme les ETF ou les fonds d’investissement.
Le marché des small caps regorge de petites ou moyennes entreprises
capables de générer des performances importantes en quelques séances.
C’est notamment le cas sur les secteurs des nouvelles technologies, des industries et de la santé.
Cette forte volatilité peut être extrêmement piégeuse pour les
investisseurs particuliers. D’autant que l’accès à l’information sur
les small caps n’est pas toujours aisé : trouver la bonne information au bon moment s’avère souvent mission impossible pour les petits porteurs.
C’est là qu’entrent en jeu les gérants des fonds d’investissement. Grâce à leur réseau, ils peuvent accéder beaucoup plus rapidement et facilement aux informations cruciales.
Celles qui leur feront acheter, ou au contraire vendre, telle ou telle
petite valeur. Et en la matière, mieux vaut être réactif, tant la
volatilité peut s’avérer importante et à double tranchant.
Avec des volumes d’échanges plus faibles que pour les grandes
capitalisations, une bonne information publiée ou une amélioration des
fondamentaux d’une small cap peuvent suffire à provoquer une arrivée massive d’investisseurs sur le titre. La hausse des volumes échangés fait alors grimper le cours de l’action.
En somme, les small caps sont des sociétés ayant une petite
capitalisation boursière. Elles sont souvent jeunes, ont tout à
construire et ont un potentiel de croissance très élevé. Qui dit
potentiel de gain élevé, dit bien sûr risque élevé. Par ailleurs, c’est
un marché méconnu du grand public et réservé aux investisseurs
expérimentés et avertis.
Pour l’investisseur particulier, l’idéal est de s’en remettre à des gérants aguerris et de bien choisir son support d’investissement pour diversifier au mieux son portefeuille et éviter de se faire une grosse frayeur…
Dans la suite de cet article, nous vous présentons deux solutions incontournables.
FRANCE & EUROPE : DEUX EXCELLENTES SOLUTIONS
Les petites actions françaises
Le fonds HMG Découvertes C (FR0010601971) a été créé en mai 2008 et
investit uniquement sur des petites actions françaises, principalement
dans les secteurs de la consommation, des industries, des technologies
et de la finance. La grande majorité des actions en portefeuille ont
une capitalisation inférieure à 1 milliard d’euros.
Le fonds obtient d’excellentes notes auprès de Quantalys et MorningStar, deux médias financiers indépendants, respectivement 4 et 5 étoiles sur 5. Il affiche des performances assez exceptionnelles sur le moyen et le long terme mais pâtit ces derniers mois du manque d’intérêt pour les small caps, au niveau mondial.
Depuis le 1er janvier, le fonds a généré une performance de 2,18%*.
Elle s’élève à 45,38%* sur trois ans en cumulé, à 13,68%* sur cinq ans
et à 227,70%* sur dix ans ! Sur ces principaux horizons de placement
(hors 2023), le fonds surperforme nettement sa catégorie d’investissement (les petites actions françaises, dividendes inclus). Ces données sont arrêtées à la clôture du mercredi 7 juin.
Source : Quantalys
MorningStar estime que le risque du support est faible sur tous les horizons d’investissement,
par rapport à sa catégorie d’investissement. Sa volatilité sur les
douze derniers mois ressort à 10,23% et à 9,53% sur trois ans. Les
gérants actuels sont à la tête du fonds depuis 2008 et 2012.
Les petites actions européennes
Le fonds Sextant PME A (FR0010547869) a été créé en décembre 2007 et
investit uniquement sur des petites et moyennes capitalisations
européennes. Il est également très bien noté par Quantalys et
MorningStar : 5 et 4 étoiles sur 5.
D’un point de vue sectoriel, le fonds est particulièrement bien diversifié. Il fait la part belle aux secteurs des services aux entreprises, des industries, des technologies et de la finance :
Son couple rendement / risque nous paraît attractif
sur les différents horizons de placement. Depuis le 1er janvier, le
fonds a généré une performance de 6,16%*. Elle s’élève à 49,30%* sur
trois ans en cumulé, à 19,31%* sur cinq ans et à 193,19%* sur dix ans !
Source : Quantalys
MorningStar estime que le risque du support est inférieur à la moyenne sur tous les horizons d’investissement,
par rapport à sa catégorie d’investissement. Sa volatilité sur les
douze derniers mois ressort à 15,03% et à 15,39% sur trois ans. Le
gérant actuel est à la tête du fonds depuis 2014.
* Les performances passées ne
préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans
le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un
risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une
optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine
global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui
reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est
sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en
particulier de l’évolution des marchés financiers.
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