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18.06.2023
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Placements : pourquoi vous ne devriez pas ignorer les énergies renouvelables



En préparant cet article, nous sommes tombés sur quelques chiffres assez édifiants et que nous vous invitons à découvrir. On y parle de prévisions à horizon 2050, de mix énergétique et bien sûr d’une solution d’investissement pour les années (les décennies ?) à venir. Et pour cause, ces derniers mois vous avez été nombreux à nous demander quel fonds privilégier pour investir sur les énergies renouvelables. Pour l’investisseur particulier, les motivations sont variées et complémentaires : diversifier son portefeuille, donner du sens à son épargne, investir sur un secteur éthique, profiter de belles perspectives et d’un marché en pleine expansion qui attire des centaines de milliards d’euros… Ces dix dernières années, notre solution d’investissement a généré un rendement annuel moyen de près de 12%*.

Un tournant historique...

Quelques bases pour commencer. Les énergies renouvelables (ENR) sont inépuisables et disponibles en grande quantité. On les distingue généralement en cinq catégories : l’énergie solaire, éolienne, hydraulique, géothermique et issue de la biomasse. À l’inverse, le charbon, le pétrole ou le gaz naturel sont considérés comme des énergies fossiles donc non renouvelables et dont l’extraction est nocive pour l’environnement et le climat.

Grâce au progrès technologique, la rentabilité des énergies renouvelables s’améliore d’une année à l’autre. Les économies d’échelle, la compétitivité des chaînes d’approvisionnement et l’expérience croissante des entreprises du milieu participent à son essor. Par exemple, le photovoltaïque a enregistré une très forte baisse des coûts depuis 2010 (-82%). L’éolien terrestre (-39%) et offshore (-29%) ne sont pas en reste.

Le dérèglement climatique, la géopolitique actuelle et la crise énergétique provoquent un véritable tsunami d’investissements vers la transition énergétique. Selon l’agence internationale de l’énergie (AIE) ce n’est qu’un début. 44 000 milliards de dollars seront investis dans les énergies renouvelables d’ici 2050. Ce n’est pas une erreur de notre part, 44 000 milliards… soit près de deux fois le PIB annuel des États-Unis. L’AIE estime que 60% des investissements dans la production d’électricité cibleront les ENR à horizon 2035. En parallèle, d’ici 2040, la consommation mondiale d’énergie devrait augmenter d’environ 40%.

Ces dernières années, les grandes puissances mondiales se sont fixées des objectifs de réduction massive des émissions de gaz à effet de serre. Afin d’y arriver, une petite révolution dans le domaine de la production d’énergie nous attend. Elle est déjà en marche, et a été accélérée depuis la pandémie et la guerre en Ukraine, tant en Europe qu’aux États-Unis, pour des raisons évidentes d’indépendance.

…et d'actualité !

L’administration Biden a dévoilé ces derniers mois son plan “Inflation Reduction Act” pour financer la transition énergétique, la relocalisation industrielle et… attirer les fleurons étrangers, notamment européens. À coups de centaines de milliards de dollars de subventions. Une forme de protectionnisme “vert” qui vise à investir 370 milliards dans les ENR et les véhicules fabriqués dans le pays.

Même sans ce plan, l’industrialisation des ENR était déjà en cours. Toujours selon l’AIE, 2021 a été une année exceptionnelle en matière de déploiement des capacités électriques renouvelables. Au niveau mondial, 290 gigawatts supplémentaires ont été installés et l’agence table sur 4 800 GW de plus à horizon 2026, soit une hausse de 60% par rapport à 2020.

Bien sûr, il ne s’agit pas de remplacer intégralement le nucléaire et le pétrole mais de mieux diversifier le mix énergétique, ne serait-ce que pour des raisons stratégiques. La France importe aujourd’hui 98,5% de son pétrole, 98% de son gaz naturel, 100% de son uranium et son charbon. Quelle que soit ses sources d’approvisionnement, elles peuvent être menacées dans un monde de plus en plus instable et fragmenté.

On le sait peu mais aujourd’hui, trois régions françaises font figure de modèle : l’Occitanie, l’Auvergne-Rhône Alpes et le Grand Est. Sur leur consommation totale d’énergie, plus de 45% proviennent des ENR. Leur mix énergétique est exemplaire mais à nouveau, il n’a pas vocation à remplacer totalement les fossiles (le peut-on ?). En la matière, l’AIE estime que la part des fossiles dans le mix énergétique mondial passera de 80% (aujourd’hui) à 60% en 2050. Et ce, malgré le déploiement industriel des renouvelables et une baisse prévue de la demande d’énergies fossiles dès 2025.

Parlons un peu de Bourse. Il est vrai, certaines actions du secteur ont profité d’une forte médiatisation ces dernières années, au risque de provoquer une bulle spéculative aux yeux de certains, avant de se dégonfler l’an passé. D’autres pépites méritent une telle médiatisation et passent encore sous les radars. Pour les détecter, deux solutions s’offrent à l’investisseur particulier : consacrer beaucoup de temps (et d'énergie…) à les débusquer, ou confier ce travail à des gérants professionnels.

Quelques rares fonds d’investissements affichent des performances exceptionnelles sur le secteur et nous vous présentons dans la suite de cet article une solution que nous apprécions particulièrement et qui est régulièrement citée dans nos articles. Le fonds du jour est comme toujours accessible au plus grand nombre et à moindre frais !

Quelle solution d’investissement ?

Créé en avril 2001, le fonds BlackRock Global Funds - Sustainable Energy Fund (LU0171289902) est dédié aux énergies renouvelables. Au moins 70% de son allocation vise des sociétés du secteur, 42% des cibles sont américaines et 35% sont européennes.

Bien sûr, ce fonds participe à l’investissement socialement responsable : il a obtenu le label ISR en 2019. Il obtient par ailleurs une très bonne note synthétique auprès des médias financiers indépendants MorningStar et Quantalys : 4 étoiles sur 5.

Les 5 premières lignes en portefeuille représentent près de 25% de son actif total :

1. NextEra Energy, États-Unis : 6,25%

2. RWE, Allemagne : 5,22%

3. Enel, Italie : 5,16%

4. EDP, Portugal : 3,24%

5. Samsung, Corée du Sud : 3,15%

Les performances* du fonds :


Source : Quantalys

Sur dix ans, la performance cumulée du fonds ressort à 206,12%*, soit une surperformance de plus de 130%* sur sa catégorie d’investissement (les actions du secteur de l’énergie et des matières premières) et de plus de 70%* sur son indice de référence (le MSCI World Materials). Les choix de gestion des gérants se sont donc montrés particulièrement attractifs sur le long terme. En moyenne, le fonds a donc généré près de 12%* de rendement annuel ces dix dernières années.

Sa performance cumulée est de 95,48%* sur cinq ans et de 69,78%* sur trois ans. Depuis le 1er janvier, elle ressort à 12,67%* (+18,07%* sur un an). Sur tous ces horizons de placement, le fonds surperforme globalement sa catégorie d’investissement et son indice de référence.

MorningStar estime que le risque du support est inférieur à la moyenne sur tous les horizons de placement, par rapport à sa catégorie d’investissement. Sa volatilité sur les douze derniers mois ressort à 19,65% et à 18,78% sur trois ans. Les gérants actuels sont à la tête du fonds depuis 2015 et 2018.

* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.


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