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04.09.2023
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Pour la rentrée, reprenez votre épargne en main avec les versements programmés
La rentrée est souvent synonyme
de bonnes résolutions parmi lesquelles la gestion de votre épargne
(parfois oubliée pendant la période estivale) y trouve toute sa place.
A cette occasion, la mise en place de versements programmés dans un
produit d’épargne tel que l’assurance-vie permet d’adopter une
véritable discipline d’épargne. En plus de mettre automatiquement de
l’argent de côté, les versements programmés réduisent le risque de
mauvais timing.
Les versements programmés : la solution adaptée aux marchés volatils
L'investisseur qui achète des actions, en direct ou en OPCVM (dont les
unités de compte de l’assurance-vie), espère bien sûr acheter au plus
bas et vendre au plus haut. Et être investi à 0 % en actions la veille
d'un krach et repasser à 100 % au moment où les indices sont au plus
bas, en sélectionnant les 3 ou 4 marchés qui performeront le mieux.
Idéal mais utopique.
La solution serait d’investir par le biais de versements programmés. Cela permet d’investir régulièrement sans se préoccuper des niveaux de marchés, une solution efficace pour atténuer les fluctuations boursières.
En faisant des versements régulièrement, on achète parfois quand la
Bourse est à un point haut et parfois quand elle est à un point bas (et
parfois entre les deux). On se retrouve finalement avec un point
d'entrée moyen « moyen ». On lisse ainsi les aléas de marché, mais on profite quand même de la tendance des actions* à long terme.
En plus de lisser le point d’entrée, les versements programmés
permettent de s’affranchir des actualités économiques, d’autant que nul
ne sait où seront les taux dans dix ans, ou dans quelle situation
économique nous évoluerons au niveau mondial dans quinze ans. La
visibilité est comme toujours très faible mais historiquement, les
actions constituent la meilleure solution pour générer du rendement sur
le long terme. Enfin, il n’y aurait aucun intérêt à réaliser de tels
versements programmés sur un fonds euros dans la mesure où le capital
est garanti : les aléas des marchés boursiers sont déjà supprimés.
Les versements programmés pour lisser le prix de revient
Les versements programmés permettent de lisser le prix de revient. Prenons un exemple :
• 1ère hypothèse : vous achetez 5 parts d’un OPCVM au prix de 100 €, soit un investissement direct de 500 €
• 2e hypothèse : vous investissez chaque mois 100 € sur le même OPCVM.
La valeur de l’OPCVM fluctue à la baisse puis à la hausse sur les 5
mois suivants, ce qui vous permet d’acheter davantage de parts à
moindre prix en période de baisse et moins de parts à un prix plus
élevé en période de hausse. De la sorte, après 5 mois, vous avez acquis
un peu plus de 5 parts, à un prix de revient moyen inférieur à 100€.
Source : Amundi (site Internet)
Quelle performance avec les versements programmés ?
Les versements programmés permettent de maximiser ses chances de gains
en Bourse. Une méthode payante et qui l’est d’autant plus sur le long
terme.
2022 : une année noire pour les marchés boursiers
Prenons l’exemple de 2022 (année lors de laquelle les principaux
indices boursiers ont subi de lourdes chutes) avec un investissement
sans versements programmés et un investissement avec versements
programmés sur le CAC 40.
Si vous aviez investi 12 000 € sur le CAC 40 le 1er janvier 2022. Au 31
décembre, le capital (hors dividendes) aurait été de 10 859 €, soit une
perte de 9,51%*.
En revanche, si vous aviez investi à partir du 1er janvier 2022, 1 000€
sur le CAC 40 chaque mois, vous auriez lissé le point d’entrée. Vous
auriez acheté le CAC 40 au-dessus de 7 000 points en début d’année,
mais aussi lorsqu’il était sous 6 000 points peu après l’invasion de
l’Ukraine. Au 31 décembre 2022, le capital (hors dividendes) se serait
élevé à 12 074 €, soit un gain de 0,62 %*.
2023 : un début d’année exceptionnel pour la Bourse
Pour ce début d’année 2023, les marchés ont poursuivi une tendance
haussière, certaines actions et certains indices ayant côtoyé leur plus
haut historique.
Sur cette période (7 mois), un investissement de 7000 € au 1er janvier vous aurez rapporté un gain de 13,7 %*
au 31/07/2023. En revanche, cela devient moins intéressant avec les
versements programmés. Toutefois, les indices boursiers connaissent à
présent une période de stagnation qui peut être suivie d'une forte volatilité
avec des mouvements de prix importants à la hausse ou à la baisse.
Question timing, il y a donc de quoi être dubitatif suite à ce début
d’année exceptionnel. Ainsi, il devient nécessaire de faire davantage
preuve de prudence. La mise en place de versements programmés étant une méthode permettant de lisser le risque lié à la volatilité des marchés,
il est plus opportun de privilégier cette stratégie plutôt qu’un
investissement plus important en une fois, une sécurité bien
appréciable même si les marchés poursuivent leur hausse.
Quelle performance sur 10 ans ?
Prenons maintenant l’exemple d’un investissement long terme sur 10 ans.
Quel serait le résultat d’un versement programmé mensuel sur plusieurs
années ? Nous avons calculé le retour sur investissement de 100€ placés
sur le CAC 40, chaque mois, depuis le 1er janvier 2013. Au total, 12
000 € auraient été investis, jusqu’à décembre 2022.
Cet investissement mensuel n’a bien sûr pas la même conséquence quand
le CAC 40 cote 3 200 points en janvier 2012 ou plus de 7 000 points en
novembre 2021. Lorsque le CAC est bas, ces 100 € permettent d’acheter
plus d’actions. Ainsi, grâce à cet effort constant, l’investisseur n’achète pas tous les mois la même quantité d’actions.
Sur 10 ans, un investisseur qui aurait versé 100 € par mois sur le CAC 40 aurait obtenu un rendement annuel de plus de 5 %*.
Et pourtant, bien des crises ont eu lieu depuis janvier 2012… La Bourse
a été particulièrement chahutée à bien des moments, mais les versements
programmés permettent justement de se prémunir de ces aléas.
Qu’en est-il du S&P 500 ? Sur le principal indice boursier
américain, un tel versement programmé de 100€ réalisé tous les mois
aurait permis de générer un rendement annuel de plus de 8,50 %* en moyenne sur dix ans.
Privilégiez des contrats d’assurance-vie sans frais d’entrée ni de versement
L’utilisation des versements programmés est optimale à condition de ne pas subir de frais sur les versements.
Et là, le bât blesse pour nombre de Français détenteurs d’un contrat
bancaire chargé en frais : à chaque versement régulier, une partie de
votre épargne ne sera pas investie. Résultat, le rendement de vos placements en pâtit.
* Les performances passées ne
préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans
le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un
risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une
optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine
global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui
reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est
sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en
particulier de l’évolution des marchés financiers.
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