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24.09.2023
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Quels sont les avantages d'un fonds daté pour investir en obligations ?
Dans un contexte inflationniste
et de taux élevés, les obligations redeviennent attractives.
L'investissement en direct étant difficile d'accès avec des tickets de
plusieurs centaines de milliers d'euros, le particulier se tournera
donc vers les fonds d'investissement qui offrent aussi l'avantage de
mutualiser le risque de défaut. Quant au risque de taux, il peut être
réduit grâce aux fonds obligataires datés.
Qu’est-ce qu’une obligation ?
Une obligation représente une partie d’un emprunt émis par une entreprise, une collectivité locale ou un État.
Elle représente donc une dette. Lorsqu’un investisseur souscrit à une
obligation, il consent un prêt à l’une de ces entités, avec un taux
d’intérêt et sur une durée fixée à l’avance, le plus souvent de
plusieurs années.
En contrepartie de ce prêt, il perçoit une rémunération annuelle, appelée coupon,
au taux d’intérêt convenu. Ce taux d’intérêt peut être fixe ou
variable. À l’échéance, il récupère sa mise de départ si l’émetteur de
l’obligation n’a pas fait faillite.
Comment le coupon est déterminé ? Le taux dépend d’abord du niveau des taux sans risque.
Ainsi, les coupons offerts en ce moment par les obligations sont bien
plus attractifs qu’il y a quelques années, alors que le taux sans
risque est passé en quelques mois de 0 à 3%. L’autre critère est la prime de risque. Le risque de l’obligation est le défaut de l’entreprise qui ne pourrait donc plus payer le coupon et le capital. Plus ce risque est jugé élevé, plus le coupon fixé lors de l’émission de l’obligation sera élevé.
Généralement, on distingue les obligations en deux grandes familles : les « investment grade » et les « high yield ».
La première famille désigne les obligations émises par les emprunteurs
les plus fiables et les mieux notés par les agences de notation (AAA à
BBB-). Les « high yield » sont des obligations bien plus spéculatives,
associées à des émetteurs plus risqués et offrant donc des coupons bien
supérieurs, souvent supérieurs à 6% par année.
Elles sont notées de BB+ à D selon l’agence de notation Standard &
Poor’s. En somme, les premières sont peu risquées et peu
rémunératrices, les secondes sont plus risquées et donc plus
rémunératrices. Comme toujours en matière d’investissement, plus le risque est fort, plus le rendement potentiel est élevé.
Quels sont les risques ?
Le principal risque d’une obligation est la défaillance de l’émetteur.
Si votre émetteur ne fait pas défaut, vous êtes certain de recevoir les
coupons et le capital initial à l’échéance.
Il y a cependant une exception : si vous vendez le titre avant l’échéance. Une obligation est en effet un titre liquide et négociable. Il est donc possible d’en acheter ou en vendre à tout moment au prix fixé par le marché (déterminé par l’offre et la demande).
Comment évolue le prix d’une obligation ? Le premier facteur qui impacte le prix est l’évolution du risque de défaut. En cours de vie du produit, le risque de défaut perçu par les investisseurs peut augmenter.
Comme le coupon est fixe, la valeur de l’obligation va alors diminuer.
Le risque peut également baisser, et la valeur augmenter.
L’autre facteur est l’évolution des taux du marché. Quand les taux montent, la valeur de l’obligation baisse.
Et inversement, quand les taux baissent, la valeur de l’obligation
monte. En effet, en cas de hausse des taux, de nouvelles obligations
sont émises avec des coupons supérieurs à ceux des anciennes. La valeur
des anciennes obligations baisse de facto puisque les investisseurs vont préférer les vendre pour acheter de nouvelles obligations, plus rémunératrices. À l’inverse, lorsque les taux baissent, la valeur des obligations déjà en circulation remonte.
On parle donc de « risque de taux »
lorsqu’un investisseur revend ses obligations avant leur échéance, et
que les taux d’intérêt sont remontés depuis son investissement initial.
Dès lors, il risque de perdre une partie de son investissement.
Comment limiter ces deux risques ?
Il existe deux solutions pour limiter le risque de défaut : la sélectivité et la diversification.
L’investisseur prudent choisira principalement des entreprises «
investment grade ». Mais les rendements ne sont pas les plus
attrayants. Il est donc naturellement plus attractif d’investir en «
high yield » même si le risque de défaut est plus important. Mais en
diversifiant, en investissant dans plusieurs dizaines de titres, le risque est mutualisé.
Une défaillance n’impacte pas outre mesure la valeur du portefeuille.
Ainsi, il vaut mieux investir dans 20 obligations « high yield » et
avoir un défaut que sur 20 obligations investment grade sans défaut.
Pour diversifier, le particulier privilégiera indirectement via des fonds d’investissement (OPCVM).
Certes, l’investisseur particulier peut acheter en direct des
obligations, mais l’accès aux émissions (marché primaire) est quasiment
fermé pour les particuliers. Et sur le marché secondaire les minimums requis sont de 100 000 euros.
Or pour une bonne diversification, on recommande au moins 50 noms. Soit
un investissement de 5 millions d’euros, difficilement accessible pour
les particuliers.
En investissant via un fonds, on profite aussi de l’expertise d’un gérant pour sélectionner et analyser dans le temps le risque de défaut. Le gérant est en contact régulier avec les sociétés et bénéficie donc d’accès à l’information, que les particuliers n’ont pas forcément.
Le fonds obligataire « classique » ne couvre pas en revanche « le
risque de taux ». En cas de hausse de taux, la valeur des obligations
va baisser. Et le gérant ne conserve pas forcément les titres jusqu’à
leur maturité. Les maturités des obligations ne sont pas uniformes. Il
n’y a pas de durée fixée d’investissement. L’investisseur peut donc
subir des pertes sur 1, 3, 5, 10 ans, même s’il n’a subi aucun défaut
sur son portefeuille d’obligations.
Mais il existe un véhicule qui limite fortement le risque de taux sur le long terme. Il s’agit du « fonds obligataire daté ». Ce fonds va investir sur un panier d’obligations ayant toute la même maturité, et qu’il va conserver jusqu’à leur maturité.
Ainsi, à l’échéance du fonds, si aucun titre n’a fait défaut, le fonds
percevra le nominal des obligations et l’investisseur récupèrera son
capital de départ quel que soit l’évolution des taux.
En moins d'un an, le taux de l'OAT, l'emprunt de l’État français à 10
ans, a plus que doublé, passant de moins de 1,5% à plus de 3%
aujourd'hui. En cause l'inflation et les hausses des taux décidées par
les banques centrales.
Dans ce contexte, l’investissement en obligations, classe d’actifs
délaissée depuis longtemps par les investisseurs particuliers,
redevient attractif, car il permet de viser des rendements supérieurs à
l’inflation.
Pourquoi investir en obligations
En moins d'un an, le taux de l'OAT, l'emprunt de l’État français à 10 ans, a plus que doublé,
passant de moins de 1,5% à plus de 3% aujourd'hui. En cause l'inflation
et les hausses des taux décidées par les banques centrales.
Dans ce contexte, l’investissement en obligations, classe d’actifs
délaissée depuis longtemps par les investisseurs particuliers,
redevient attractif, car il permet de viser des rendements supérieurs à l’inflation.
Arbevel, société de gestion indépendante et reconnue dans la gestion d'actifs. Arbevel gère plus de 2 milliards d’euros d’encours, dont 750 millions sur la classe d’actifs obligataire, suivis par 15 analystes/gérants.
Le fonds est composé de 75 titres (75 émetteurs différents), sans biais sectoriel, majoritairement européens dont un tiers d’entreprises françaises.
Le
fonds a une stratégie « Buy and Hold ». Il conservera donc la plupart
de ses obligations jusqu'à leur maturité (il se garde toutefois la
possibilité de vendre s'il estime que le risque de défaut est devenu
trop important.
Les obligations ont toutes une échéance en 2028,
et appartiennent majoritairement à la classe « High Yield », avec une
note moyenne à BB. Elles ont été achetées soit au marché primaire (lors
de l'émission), soit sur le marché secondaire, avec souvent une décoté
: en moyenne, les cours des obligations en portefeuille est d'environ
90% du nominal. Le rendement actuariel moyen est actuellement de 6,5%. Quelques noms : Iliad, Verisure, Faurecia, Duffry.
Les coupons sont capitalisés, et seront principalement investis en
titres monétaires offrant des rendements actuellement attractifs
(autour de 3%).
Le rendement annualisé à maturité visé est donc de 5%* net des frais de
gestion du support, soit une performance de plus de 27% d'ici 5 ans.
Cette performance peut être impacté par un défaut de l'émetteur d'un
titre en portefeuille. Selon les estimations de la société, si 5% des
émetteurs font défaut, le rendement serait alors de 4% net de frais de
gestion, et de 3,3% si 10% font défaut (estimations basées sur taux de
recouvrement de 30%). L'investisseur réaliserait une perte à l'échéance si plus de 30% des émetteurs font faillite. Un scénario noir pour l'économie.
Communication à caractère promotionnel sur un instrument financier complexe et qui peut donc être difficile à comprendre
* Les objectifs présentés
s'entendent hors prélèvements fiscaux et sociaux et hors frais de
gestion applicables aux contrats concernés, sous réserve de
conservation du support jusqu'à la date de remboursement et en
l'absence de faillite ou défaut de paiement de l'émetteur et / ou du
garant. Une sortie anticipée du support (par suite de rachat,
d'arbitrage ou de décès prématuré de l'assuré) se fera à un cours
dépendant de l'évolution des paramètres de marché et pourra donc
entrainer un risque de perte en capital, non mesurable a priori.
Il est recommandé aux investisseurs
de consulter le Prospectus de Base, la Brochure commerciale ainsi que
le KID, disponibles sur la page du support d’investissement, pour y
trouver une description détaillée des Titres et, en particulier, revoir
les Facteurs de Risque associés à ces titres.
Cette communication, à caractère
promotionnel, vous est fournie à titre purement informatif. Financière
Arbevel attire l’attention des investisseurs sur le fait que tout
investissement comporte des risques et vous invite à vous référer au
prospectus de l’OPCVM et au document d’informations clés avant de
prendre toute décision finale d’investissement.
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