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10.12.2023
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Placements : Investir sur l’Homme ou l’intelligence artificielle ?
Le
débat entre le travail humain et l'intelligence artificielle suscite de
vives controverses. Mais une question cruciale émerge : pourquoi
devrions-nous les opposer ? Dans cet article, nous vous présentons deux
solutions d’investissement qui ont nettement surperformé la Bourse ces
dernières années. Deux solutions qui mettent en lumière les synergies
possibles et les opportunités d'une collaboration entre l’homme et l’IA.
Réconcilier l’actionnaire et le salarié
En Europe, la main-d'œuvre se raréfie dans certains secteurs
d’activité, alors que le vieillissement de nos sociétés s’accélère.
Aujourd’hui, les seniors représentent 20,5% de la population française.
Cette proportion va fortement progresser dans les années
à venir selon l’Insee : en 2050, un Français sur trois aura plus de 60
ans (contre 21% environ au niveau mondial). Le capital humain va
devenir une ressource de plus en plus rare.
En parallèle, deux développements majeurs agitent actuellement le secteur privé : l’emploi durable et l’intelligence artificielle.
Deux développements qui peuvent aider à résoudre le défi de la
raréfaction de la main-d’œuvre, tout en créant de la richesse sur le
long terme. Quel est l’intérêt pour l’investisseur particulier ? Des
fonds d’investissement permettent de cibler les pépites de l’emploi
durable, et celles de l’intelligence artificielle. Ces dernières
années, ces solutions ont nettement surperformé la plupart des indices
boursiers.
Source : Glassdoor Economic Research
Une image vaut mille mots. La courbe verte présente l’évolution d’un
investissement de 1 000$ sur un portefeuille d’entreprises où il fait
bon travailler. Celle en bleu, l’évolution du capital investi sur le
S&P 500. Sur les onze années examinées, le portefeuille a (nettement) surperformé l’indice américain
pendant neuf ans, soit 82% du temps. Sur la période, le rendement
annuel moyen du S&P 500 s’est élevé à 12,9%, contre 20,3% pour le
portefeuille “emploi durable”. La surperformance annuelle est de 7,4%
en moyenne, c’est particulièrement élevé.
Retenir, former et fidéliser les talents est un investissement rentable, favorisant la productivité et la croissance sur le long terme.
Les pratiques d'emploi durable offrent un modèle équilibré où la
prospérité économique s'accompagne d'une responsabilité sociale et
environnementale, créant ainsi un cercle vertueux de performance
financière durable. Les entreprises adoptant ces principes sont mieux
positionnées pour prospérer tout en contribuant à une société plus
juste et durable.
En la matière, les pratiques sont nombreuses et cet article ne se veut
pas exhaustif : actionnariat salarié, avantages sociaux, apprentissage,
diversité dans les profils recrutés, dialogue social (à l’image du
système allemand de cogestion) etc. Le cas de la formation est assez
typique. Les États n’ont plus les moyens d’investir massivement dans ce
sujet central, compte tenu de leurs déficits chroniques et de leur
endettement post-Covid. Certaines entreprises prennent le relais, en interne, et ont la capacité de diffuser efficacement le savoir.
En somme, il s’agit de réconcilier l’actionnaire et le salarié
dans une convergence d’intérêts : faire prospérer leur entreprise sur
le long terme. Les gérants du fonds que nous vous présentons dans la
suite de cet article estiment qu’il s’agit d’une évolution inexorable,
de plus en plus soutenue par l’industrie financière.
La nouvelle révolution industrielle ?
L’IA est de plus en plus répandue dans les grands secteurs industriels, mais aussi dans notre quotidien.
Elle a atteint un stade de maturité certain et son adoption par le
grand public, et bien sûr le secteur privé, est soutenue par plusieurs
leviers. Des leviers qui ne raviront pas les défenseurs de la langue de
Molière et que nous invitons nos lecteurs intéressés par le sujet à
creuser : cloud computing, open source, deep learning…
Parmi les nombreux usages actuels, l’intelligence artificielle permet
par exemple de créer en quelques secondes une image, un texte ou une
musique. Elle est déjà largement utilisée
dans la surveillance, les filtres antispam de votre boite mail, la
reconnaissance vocale, les assistants virtuels, la traduction
automatique, les véhicules autonomes…
Les applications concrètes semblent s'accroître de manière
exponentielle. L’armée, la finance, les transports, la santé ou encore
les services de communication exploitent l’IA. Et la liste, tant des
applications que des acteurs, est loin d’être complète. Pour les
entreprises qui auront su en faire un atout, la promesse est forte : détenir un avantage concurrentiel puissant et créer des barrières à l’entrée de leur marché de plus en plus redoutables pour de potentiels concurrents.
Les grands groupes technologiques américains s’affrontent à coup de milliards pour développer leurs initiatives. Fin janvier, Microsoft a ainsi investi 10 milliards de dollars
dans OpenAI, l’entreprise derrière ChatGPT. Désormais, le célèbre
chatbot grand public est intégré dans le moteur de recherche Bing et
l’application d’appels Skype, propriétés de Microsoft. Autre grande
action américaine à profiter de l’essor de l’IA : Nvidia. L’action du
géant des cartes graphiques et des puces électroniques s’envole
littéralement depuis le début de l’année (+220% !). C’est actuellement la première cible du fonds que nous vous présentons ci-dessous.
L’intelligence artificielle est-elle la nouvelle bulle spéculative en
Bourse ? Ou un véritable relai de croissance pour les mois et années à
venir ? Pour l’investisseur particulier intéressé par cette thématique,
rappelons évidemment qu’en matière d’investissement il ne faut jamais mettre tous ses œufs dans le même panier.
Investir sur le capital humain et l’IA peut être une solution
intéressante et complémentaire. Mais encore faut-il séparer le bon
grain de l’ivraie et ce n’est pas chose aisée. Heureusement, nous avons
des solutions.
Clairement, de nombreuses entreprises se lancent actuellement corps et
âme dans le développement de nouvelles solutions d’IA mais comme bien
souvent en pareille situation, il y aura beaucoup d’appelés et peu
d’élus. Pour l’heure, ce sont avant tout les mastodontes déjà établis depuis de nombreuses années qui tirent leur épingle du jeu.
Nos solutions d’investissement
Le capital humain
Le fonds Palatine Europe Sustainable Employment (FR0010915181) a été
créé en juillet 2010. Comme son nom l’indique, il cible des entreprises
européennes qui mettent le capital humain au cœur de leur stratégie. Il
est labellisé ISR (investissement socialement responsable) puisque sa
stratégie de sélection repose sur les critères ESG (environnement,
social et gouvernance). Vous l’aurez compris, le critère “S” est le plus déterminant.
Ce support d’investissement est particulièrement bien noté par les médias financiers indépendants Quantalys et MorningStar : respectivement 5 et 4 étoiles sur 5.
Dans son portefeuille actuel, le fonds de Palatine fait la part belle
aux actions françaises (64%) et dans une moindre mesure à celles des
Pays-Bas (10%), de l’Allemagne (9%), du Royaume-Uni (5%) et de l’Italie
(3%). Les principaux secteurs ciblés sont les suivants : consommation,
technologies, industries, santé et finance.
Les 5 premières lignes en portefeuille représentent près de 30% de son actif total :
1. LVMH, consommation : 7%
2. BNP Paribas, finance : 5,9%
3. Sanofi, santé : 5,6%
4. Vinci, industries : 5,4%
5. ASML, technologies : 5,3%
Les performances* du fonds :
Source : Quantalys
Le fonds surperforme nettement sa catégorie d’investissement (les actions européennes) sur les principaux horizons de placement.
Dans le détail, sur dix ans, la performance cumulée du fonds ressort à 103,61%*,
soit une surperformance de plus de 35%* sur sa catégorie
d’investissement. Les choix de gestion des gérants se sont donc montrés
particulièrement attractifs sur le long terme. En moyenne, le fonds a
donc généré environ 7,5%* de rendement annuel ces dix dernières années.
Sa performance cumulée est de 58,09%* sur cinq ans et de 34,32%* sur
trois ans. Depuis le 1er janvier, elle ressort à 13,64%*. Sur tous ces
horizons de placement, la surperformance est sans appel. Tous ces
résultats sont arrêtés à la clôture du mardi 5 décembre.
MorningStar estime que le risque du support est inférieur à la moyenne sur tous les horizons de placement,
par rapport à sa catégorie d’investissement. Sa volatilité sur les
douze derniers mois ressort à 15,38% et à 16,28% sur trois ans. Les
gérants actuels sont à la tête du fonds depuis sa création en 2010 pour
le premier, et depuis 2023 pour le second.
L’intelligence artificielle
Lancé en juin 2018 par la société française de gestion d’actifs La
Financière de l'Échiquier, le fonds Echiquier Artificial Intelligence
(LU1819480192) cible les leaders du secteur de l’IA, principalement aux
États-Unis (83% de son allocation). Nvidia, CrowdStrike, ServiceNow,
Amazon et Microsoft font partie de ses principales actions en
portefeuille.
Au total, les cinq premières lignes en portefeuille représentent plus
de 25% de l’actif total du fonds. Voici la liste des 10 principales
lignes et la répartition du portefeuille par capitalisations boursières
:
Source : La Financière de l'Échiquier
Depuis son lancement en juin 2018, le fonds affiche une performance cumulée de 53,52%*,
en date du 5 décembre (+67,39%* sur cinq ans). Sur trois ans, il cède
toutefois 24,53%* mais progresse de 37,51%* sur un an et surtout de 46,97%* depuis le 1er janvier 2023.
Il faut dire que l’intérêt de la plupart des investisseurs,
particuliers comme professionnels, a été particulièrement fort ces
derniers mois.
Par ailleurs, ces variations témoignent d’une forte volatilité du
fonds, et plus largement des entreprises du secteur technologique. MorningStar estime que le risque du support est élevé sur tous les horizons d’investissement,
par rapport à sa catégorie d’investissement. Sa volatilité sur les
douze derniers mois ressort à 25,22% et à 35,07% sur trois ans. Le
gérant est à la tête du fonds depuis sa création.
* Les performances passées ne
préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans
le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un
risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une
optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine
global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui
reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est
sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en
particulier de l’évolution des marchés financiers.
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