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29.01.2024
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Bourse : Les 3 secteurs à fort potentiel de rebond
Les
indices boursiers sont très hauts ! Trop hauts diront certains, car
proches de leurs records historiques. Investir maintenant en Bourse en
inquiète plus d’un, c’est légitime. Quels sont les secteurs en retard ?
Ceux qui sous-performent les grands indices et qui pourraient fortement
rebondir dans les prochains mois. Réponse dans cet article
incontournable pour les années à venir.
5 raisons d’investir
Investisseurs risquophiles, cet article est pour vous ! Avant toute
chose, rappelons une évidence : rien ne garantit bien sûr que le rebond
tant attendu va se manifester et rappelons qu’il s’agit d’un potentiel,
sans aucune garantie. Investir sur un rebond est par nature risqué
mais souvent tentant. Pourquoi alors investir sur des thématiques
sous-évaluées ? Pour l’investisseur risquophile, il y a principalement
cinq raisons.
1. Potentiel de rendement élevé
: Les actions sous-évaluées sont celles qui sont vendues à un prix
inférieur à leur valeur intrinsèque ou fondamentale. Si l'investisseur
est capable d'identifier correctement ces actions, il pourrait
bénéficier d'une augmentation significative du prix des actions lorsque
le marché réalise leur véritable valeur.
2. Protection contre les baisses de marché
: Par nature, les actions sous-évaluées ont un biais à la baisse limité
car leur prix est déjà faible. En investissant dans ces actions, vous
pouvez réduire votre exposition au risque de baisse de la valeur de
votre portefeuille en cas de volatilité du marché.
3. Dividendes : Les entreprises
sous-évaluées sont souvent des entreprises matures avec des flux de
trésorerie stables, qui sont en mesure de verser des dividendes
réguliers à leurs actionnaires. Par conséquent, les investisseurs
peuvent bénéficier non seulement de l'appréciation potentielle du prix
des actions, mais aussi de dividendes réguliers.
4. Stratégie contrarienne :
L'investissement dans des valeurs sous-évaluées peut être considéré
comme une approche contrarienne. Il s'agit d'acheter lorsque d'autres
vendent et vice versa. Cela peut être une bonne stratégie pour tirer
profit des mouvements cycliques du marché.
5. Possibilité de rachat ou de fusion
: Les entreprises sous-évaluées sont souvent la cible d'acquisitions ou
de fusions, car elles peuvent représenter une bonne affaire pour
d'autres entreprises. Si une entreprise sous-évaluée dans laquelle vous
avez investi est rachetée, le prix de l'action pourrait rapidement
progresser.
Cependant, il est important de noter qu'investir dans des actions
sous-évaluées nécessite des compétences en analyse fondamentale pour
estimer avec précision la véritable valeur d'une entreprise. Il est
aussi crucial de faire preuve de patience, car il peut parfois prendre
du temps avant que le marché reconnaisse la valeur réelle de ces
entreprises. En somme, mieux vaut s’en remettre à l’expertise de gérants professionnels, ou investir via des ETF.
Quelles sont les principales thématiques boursières en retard ? Celles
qui affichent des sous-performances importantes sur 2023 ? Dans la
suite de cet article, nous en avons identifié trois. Et comme toujours,
nous vous présentons des solutions d’investissement adaptées.
3 thématiques à fort potentiel
1. Les actions chinoises
Fin 2022, Pékin levait ses restrictions sanitaires zéro-Covid. Après trois ans de paralysie partielle de l’économie, un rebond spectaculaire de la croissance chinoise était attendu, grâce au rattrapage de la consommation et des exportations. Patatras…
En 2023, l’Empire du Milieu a connu l’une de ses plus faibles croissances économiques depuis 1990,
avec une hausse du produit intérieur brut de 5,2% “seulement”, selon
les données officielles dévoilées par Pékin. Ce taux, bien que
respectable comparé à d'autres grandes économies, est le plus faible en
trois décennies, à l'exception des périodes liées à la pandémie de
Covid-19.
La reprise économique, initialement impulsée par la levée des restrictions sanitaires fin 2022, a été entravée par plusieurs facteurs,
notamment une crise immobilière majeure, un chômage élevé parmi les
jeunes, des incertitudes mondiales et une confiance en berne des
ménages et des entreprises. La croissance économique a davantage
ralenti au quatrième trimestre, n'atteignant qu'un petit +1%.
La crise dans le secteur immobilier, exacerbée par des mesures strictes
de Pékin pour restreindre l'accès au crédit des promoteurs immobiliers,
a alimenté la défiance des acheteurs.
Des géants comme Evergrande et Country Garden ont défrayé la chronique
avec leurs difficultés financières, des logements inachevés et une
baisse des prix de l'immobilier.
Malgré une reprise économique décevante en 2023, le gouvernement
chinois envisage des mesures plus robustes cette année pour soutenir la
reprise. Pour l’heure, les prévisions de la Banque mondiale indiquent
toutefois un nouveau ralentissement de la croissance chinoise à +4,5%
en 2024. Le gouvernement doit annoncer son objectif officiel en mars.
Dans ce contexte maussade, les actions chinoises sont à la traîne.
C’est le moins que l’on puisse dire ! En trois ans, l’indice boursier
de Shanghai cède 25%. Les niveaux de valorisations extrêmement bas,
historiquement bas, nous ont d’ailleurs incité à revoir notre approche sur les actions chinoises. Jusqu’à présent, nous les excluions de nos mandat d’arbitrage et gestion pilotée.
Vous le savez si vous nous lisez régulièrement, nous avons opté pour un
retour très prudent sur cette classe d’actifs ces derniers jours. En
vue d’un rebond des marchés chinois dans les prochains mois. Quelle
solution d’investissement avons-nous choisi ?
Comme son nom l’indique, le fonds Fidelity Funds - China Consumer Fund
(LU0594300096) cible principalement les actions du secteur de la
consommation en Chine continentale.
Source : Fidelity International
Sans surprise, ses performances sont particulièrement mauvaises sur les
dernières années, à l’image de l’ensemble des marchés actions chinois. C’est précisément ce que l’on cherche dans cet article : des thématiques au plus bas pour tabler sur un potentiel rebond.
Dans le détail, voici les performances constatées à la clôture du mardi
23 janvier : -8,09%* depuis le 1er janvier, -33,73%* sur un an,
-54,76%* en cumulé sur trois ans, -25,57%* sur cinq ans. Enfin, sur dix
ans, la performance cumulée ressort à 13,68%*.
En portefeuille, on retrouve des mastodontes chinois dans les premières lignes,
dont Tencent (services de communication), Alibaba (biens de
consommation cyclique) ou Aia Group (services financiers). Outre la
Chine continentale qui représente la quasi-totalité des cibles, les
actions hongkongaises pèsent environ 9% de l’allocation.
MorningStar estime que le risque du support est supérieur à la moyenne sur tous les horizons d’investissement,
par rapport à sa catégorie d’investissement. Sa volatilité sur les
douze derniers mois ressort à 23,36% et à 28,05% sur trois ans.
2. Les énergies renouvelables
Les actions du secteur des énergies renouvelables connaissent des
difficultés en Bourse malgré l'engouement croissant pour
l'investissement socialement responsable et les nouvelles
classifications ESG. Depuis le début de l'année 2023, les entreprises
du secteur et les ETF axés sur la transition énergétique affichent des performances mitigées, voire médiocres pour certains.
La crise énergétique en Europe et la hausse des prix du pétrole ne
semblent pas avoir profité au secteur des énergies renouvelables (ou
“ENR”). Plusieurs facteurs expliquent cette situation. Tout d'abord, le
secteur des ENR, composé principalement d'entreprises technologiques en
croissance, présente souvent un niveau élevé d'endettement. La hausse
des taux d'intérêt et le ralentissement économique ont compromis la
rentabilité de ces entreprises, créant ainsi une pression à la baisse sur leurs actions.
De plus, le retour en force du nucléaire
en réponse à la crise énergétique et aux besoins croissants en
électricité remet en question la viabilité à long terme des énergies
éoliennes et solaires pour répondre à la demande. Le problème n’est pas
celui de la production mais du stockage : on ne sait pas stocker de
grande quantité d’énergie, affaiblissant l’intérêt des sources
intermittentes que sont par définition le solaire et l’éolien. Des
experts du secteur estiment que seules les centrales nucléaires peuvent
satisfaire la demande mondiale, malgré les débats autour de la
sécurité, de l’approvisionnement et des questions environnementales
liées à l'uranium.
Bien que le thème des énergies renouvelables soit considéré comme
porteur à long terme, la prudence est de mise en raison des
incertitudes actuelles. Les investisseurs sont encouragés à adopter une
approche diversifiée, en privilégiant les fonds ou ETF et en mettant en
place une stratégie de versements programmés pour atténuer les risques au fil du temps.
Malgré les défis actuels, les projections de l'Agence internationale de l'énergie suggèrent que les ENR devraient prendre le relais des énergies fossiles d'ici 2030.
Cependant, le paysage financier actuel souligne l'importance d'une
approche prudente et diversifiée dans les investissements liés à ce
secteur d’avenir, mais aujourd’hui particulièrement malmené en Bourse.
Comment tabler sur un rebond du secteur ?
L’ETF Amundi MSCI New Energy ESG (FR0010524777) est incontournable.
Pour deux raisons principales. D’abord, il réplique les performances
boursières des leaders du secteur, au niveau mondial. Il est bien
diversifié et permet d’investir facilement sur les mastodontes des ENR,
à moindre frais. Surtout, il affiche aujourd’hui un niveau de
valorisation extrêmement bas et nous intéresse donc fortement pour cet
article.
Source : Amundi Cliquez ici pour voir l’image en grand.
Place aux performances de l'ETF, évidemment mauvaises ces dernières années.
À la clôture du 23 janvier : -9,02%* depuis le 1er janvier, -33%* sur
un an, -43,49%* en cumulé sur trois ans, +29,06%* sur cinq ans. Sur dix
ans, la performance cumulée s'élève à +72,67%*.
Comme vous pouvez le voir sur l'image ci-dessus, l'allocation
géographique de l'ETF est bien diversifiée au niveau mondial. Les cinq
premières lignes sont Schneider Electric, Vestas, Iberdrola, Edison
International et PG&E Corp.
MorningStar estime que le risque du support est moyen sur tous les horizons d’investissement,
par rapport à sa catégorie d’investissement. Sa volatilité sur les
douze derniers mois ressort à 22,34% sur un an et à 24,32% sur trois
ans.
3. Les minières aurifères
Les entreprises minières n’ont pas bénéficié de la hausse des cours de
l'or en 2023, en raison de plusieurs facteurs. Malgré la hausse des
prix de l'or, les valeurs minières ne suivent pas la tendance habituelle d'amplification des gains.
L’an passé, les actions liées à l'or ont augmenté d'environ 5%, comparé
à la hausse de plus de 11% du métal précieux. Des poids lourds tels que
Newmont et Barrick Gold enregistrent même des performances négatives,
avec une baisse de 17% pour le leader mondial de l'or.
Cette sous-performance s'explique en partie par l'inflation des coûts depuis 2020,
engendrée par la hausse du pétrole, des coûts de main-d'œuvre et des
prix des machines. Les coûts de production d'une once d'or sont passés
d'environ 1 000 à 1 200 dollars, impactant significativement la
rentabilité des entreprises minières. De plus, la perte de valeur des
actifs, liée à la diminution des découvertes de nouveaux gisements,
contribue à ces mauvaises performances. Les investissements nécessaires
pour ouvrir de nouvelles mines ne sont pas compensés par de nouvelles
découvertes significatives.
La hausse brutale des taux d'intérêt
est un autre élément déterminant, dégradant les conditions de
financement des compagnies minières. Ces entreprises opèrent avec
d'importants investissements à long terme, et la remontée des taux
d'intérêt a entraîné une baisse des cours de Bourse. Enfin, la
désaffection des investisseurs envers les actions minières s'explique
aussi par l'image négative
associée à cette industrie, perçue comme polluante, en particulier pour
les mines d'or, dont l'extraction a un impact environnemental
considérable sans bénéficier d'une application industrielle majeure
dans la transition énergétique.
Quel support permet d’investir sur les minières ?
Le fonds BlackRock Global Funds - World Mining Fund (LU0075056555) est
un support particulièrement adapté. Voici ses allocations sectorielle
et géographique :
Source : BlackRock Cliquez ici pour voir l’image en grand.
Contrairement aux deux précédents supports, ce sont surtout les performances récentes qui sont décevantes
pour cette troisième thématique. En date du 23 janvier : -7,18%* en
2024, +13,76%* en cumulé sur trois ans, +73,33%* sur cinq ans. Enfin,
sur dix ans : +60,92%*.
MorningStar estime que le risque du support est supérieur à la moyenne sur tous les horizons d’investissement,
par rapport à sa catégorie d’investissement. Sa volatilité sur les
douze derniers mois ressort à 23,67% sur un an et à 27,77% sur trois
ans.
* Les performances passées ne
préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans
le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un
risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une
optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine
global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui
reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est
sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en
particulier de l’évolution des marchés financiers.
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