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03.03.2024
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Le CAC 40 bientôt à 8.000 points ! Faut-il attendre pour investir en actions ?
Après
une année 2023 marquée par une belle hausse des indices boursiers, qui
se poursuit en 2024, de nombreux particuliers s’interrogent pour leur
placement ? Est-ce le moment d’investir en Bourse ? Est-ce trop risqué
après la hausse ? Comment investir sur les indices boursiers en
limitant les risques ?
Investissement en actions mais protection supplémentaire
L’intérêt d’un investissement en actions est que le rendement espéré
est bien plus élevé que toutes les autres classes d’actifs. Sur 10 ans,
l'investissement en actions est sans conteste le meilleur placement en
termes de performance. L'indice CAC 40, référence pour bon nombre
d'investisseurs français, est ainsi en hausse de 10% en 1 an et 50% en
5 ans. Il se rapproche du seuil symbolique des 8000 points, qui serait
un record historique. Aucun autre placement n'offre un meilleur espoir
de rendement que les actions.
Mais il ne s'agit que d'un "espoir" de performance, les risques sont
importants, en particulier aujourd'hui alors que les indices boursiers
sont proches de leurs records historiques. Certains observateurs
estiment d'ailleurs que la hausse des marchés est derrière nous et
qu'une consolidation est à attendre ces prochains mois. L'espoir de
gain peut donc rapidement se transformer en perte... Aujourd’hui
pourtant, après une année 2022 difficile, mais un rebond puissant en 2023 (malgré quelques soubresauts),
beaucoup d’épargnants sont tentés d’investir sur des produits d’actions
en se disant que le plus dur est derrière nous, que l'inflation va
continuer à baisser, que les banques centrales vont baisser leurs taux,
et que l’investissement sera gagnant sur quelques mois ou même quelques
années.
Évidemment, quand on voit la volatilité actuelle des marchés, il est difficile de se lancer. Qui peut prédire aujourd’hui que nous n’aurons pas un chute dans quelques jours
et une baisse de 10 voire 15% par rapport aux cours d’aujourd’hui ?
Alors oui, investir en actions aujourd’hui est très tentant, mais ce
n’est, comme souvent, réservé qu’aux profils dynamiques.
En investissant plutôt dans un produit structuré, on rajoute à son investissement une protection bienvenue en cette période complexe. Il s’agit d’un filet de sécurité qui offre une protection partielle du capital : tant que le sous-jacent ne passe pas sous une barrière définie (entre 30% et 70%... selon les produits), le capital est protégé à l’échéance.
À titre d’exemple, pour schématiser, si vous achetiez aujourd’hui un
produit structuré dont le sous-jacent est à 7 000 points, avec un filet
de protection à 50%, votre capital est garanti* à l’échéance si, à ce
moment, le sous-jacent n’est pas sous les 3 500 points (et même
si le sous-jacent a franchi cette barre en cours de vie du produit). De
quoi se lancer en gardant un bon niveau de protection. Mais ce n’est
pas tout…
Limiter l’importance du point d’entrée
Pour tout achat d’un fonds actions, le timing d’entrée est important.
Par exemple, il y a 9 mois, lorsque les indices boursiers étaient au
plus haut, de nombreux particuliers commençaient à s’intéresser à un
investissement en actions, alléchés par les performances passées
attractives. Comme souvent dans les périodes euphoriques, c’était un
mauvais moment pour investir : le CAC 40 a perdu environ 10% entre
avril et octobre 2023. Bien sûr, c’est aussi très difficile d’investir au moment où les marchés baissent,
par crainte du krach. Au final, quel que soit le contexte de marché, il
est toujours incertain, et donc difficile, d'investir en actions,
notamment avec un horizon court terme.
Les produits structurés permettent de viser justement un objectif de
rendement nettement plus élevé que le fonds en euros sans pour autant
assumer pleinement le risque d'un investissement pur en action.
L’investissement en produits structurés permet en plus de limiter l’effet du point d’entrée.
En cas de mauvais timing sur un investissement boursier, vous pourriez
vite vous retrouver en moins-value de 10% voire plus. Et même en cas de
rebond des marchés, vous pourriez mettre plusieurs mois ou plusieurs
semaines à retrouver votre niveau d’achat.
Avec certains produits structurés, le coupon servi (5, 6%, 7%* selon les produits) est "gardé en mémoire", en cas de mauvais timing.
Mais au moins une fois par an, lors de la date de constatation annuelle, le produit peut, sous certaines conditions, être remboursé* par anticipation, et surtout, tous les coupons des années précédentes, gardés en mémoire, sont servis. Le rendement est donc fixe et stable, même en cas de baisse limitée de l'indice de référence.
Prenons là encore un exemple : vous achetez aujourd’hui un produit
structuré dont le sous-jacent est à 7 000 points, avec un filet de
protection à 50%. Admettons que le sous-jacent baisse et n’est plus
qu’à 6 000 points un an plus tard. Il remonte l’année suivante à 6 500
points. Puis la troisième année, il repasse au-dessus des 7 000 points.
Alors, votre produit structuré est remboursé* et surtout, les trois
coupons vous sont versés. 24 %* sur 3 ans si on prend l’hypothèse d’un coupon à 8 %. Contre 0% si vous aviez investi directement en actions.
La performance sur 3 ans sur le produit est donc attractive alors même
qu'elle a été nulle sur l'indice. Le temps d'attente a été rémunéré. On
a utilisé les actions au service d'un rendement patrimonial de long
terme.
Prenons maintenant l’hypothèse que le sous-jacent ne remonte pas
au-dessus de 6 000 points et que, à l’échéance, il est à 4 500 points
(baisse de 25%). Dans ce cas le produit est remboursé à 100%*
(puisqu’il a un filet de protection à 50%).
A noter que certains produits ont des filets de protection plus élevés, et offre parfois même une garantie à l'échéance à 100% (donc quelle que soit la baisse de l'indice)
D'autres produits ont un effet
coussin. C’est-à-dire qu’à l’échéance, même en cas de baisse modérée du
sous-jacent (20%, 25% ou 30% selon les produits), ils versent, en plus
du capital, l’ensemble des coupons gardés en mémoire. Et dans ce
cas, alors que le sous-jacent a perdu 25%, la performance du produit
est égale à 8%* (niveau du coupon) multiplié par le nombre d’années
écoulées jusqu’à l’échéance.
Une période idéale pour trouver les bons produits, avec des coupons attractifs
Afin d’obtenir le niveau de protection voulue (-40% , -50%, -60% selon les produits), l’investisseur doit, en contrepartie, renoncer à une partie du potentiel de hausse. Son gain va être en effet limité à un coupon annuel (par exemple 5, 7, 10%* selon les produits) qui sera versé au moment du dénouement du produit.
Ainsi, un produit structuré se caractérise toujours par 5 données :
• Une date de constatation initiale et une échéance.
Sauf mécanisme de rappel anticipé (voir ci-dessous), l’investisseur
récupère tout ou partie de son capital (plus éventuellement les
coupons) à l’échéance. Il peut éventuellement vendre le produit en
cours de vie, mais dans ce cas, son capital n’est pas garanti. Le prix
du produit va en effet évoluer selon les variations du sous-jacent, et
selon les chances qu'il a de dépasser son niveau initial à une date
d’anniversaire.
• Un filet de sécurité qui
offre une protection partielle du capital : tant que le sous-jacent ne
passe pas sous une barrière (de 30% à 70%... selon les produits), le
capital est protégé à l’échéance. Toutefois, il est important de
signaler que si à l'échéance le niveau du sous-jacent est sous la barrière de protection, alors le produit subit une perte en capital : la perte est égale à celle subie par le sous-jacent.
• Des coupons (5, 6, 7%*, etc.)
sont versés (chaque année ou à l’échéance) selon l’évolution du
sous-jacent : certains produits vont verser le coupon uniquement si le
sous-jacent n’a pas baissé par rapport à son niveau initial, d’autres
vont le donner si le sous-jacent n’a pas baissé de plus de 30%, 40%,
50% (niveau égal au filet de sécurité, ou non). Par contre, aucun coupon n'est versé à l'échéance si le sous-jacent est en dessous du filet défini par le produit.
• Un mécanisme de rappel anticipé automatique.
Chaque année à la date d’anniversaire, le produit peut être remboursé
(et le coupon versé) sous certaines conditions (ex : si le sous-jacent
n’a pas baissé par rapport à son niveau initial). Certains produits ont également des dates de constatations trimestrielles, voire mensuelles.
Évidemment, plus la protection est élevée, plus le coupon sera faible.
Un produit avec une barrière à 100% sera moins rentable qu’un produit
avec une barrière à 50%, qui sera moins rentable qu'un produit avec une
barrière de 30%. Le niveau du coupon dépend aussi des conditions pour
le toucher et du mécanisme de remboursement. Un produit qui verse le
coupon si le sous-jacent n’a pas baissé de 30% sera plus rentable qu’un
produit qui verse le coupon si le sous-jacent n’a pas baissé de plus de
50%.
Enfin, le niveau du coupon dépend également de la période pendant laquelle le produit est construit. Et notamment le niveau des taux et de la volatilité.
En ce moment, la volatilité et les taux sont plutôt élevés. Le coupon
rémunère donc le risque pris par l'investisseur. L'an dernier, avec un
taux sans risque sous les 1%, certains produits risqués rémunéraient
donc seulement 2 ou 3%. Mais aujourd'hui, avec la hausse des taux,
on trouve des coupons beaucoup plus attractifs sur des produits risqués
(8 ou 10%*), et on trouve aussi des produits structurés très sûrs
proposant des taux de 5 ou 6%*.
Un cadre est optimisé
Les produits structurés n’ont pas la réputation d’être rassurants pour les épargnants.
« Produit structuré ». Rien qu’à l’évocation de ce terme, les
épargnants balaient cette solution d’un revers de main : produit trop
complexe, trop risqué, voire même associé à des arnaques de banquiers
ou encore à la crise financière de 2008. Cette litanie à charge est
largement injustifiée. En réalité, les produits proposés aux
particuliers, notamment dans le cadre de l’assurance-vie, n’ont
absolument rien à voir avec les « subprimes » qui ont provoqué la crise
de 2008. Et ils sont en fait très simples à comprendre. L'investisseur
n'a que 4 éléments à connaitre : l'indice de référence, le coupon, le
filet de protection, et l'échéance.
Le produit structuré est donc un bon compromis pour se familiariser
avec la Bourse. Idéal pour commencer en douceur avec souvent un ticket
minimum faible, un objectif de gain annuel compris entre 4% et 10%* et
la possibilité de bénéficier de la fiscalité attractive et souple de l’assurance-vie si vous y logez votre produit.
Le cadre est donc idéal.
* Hors prélèvements fiscaux et
sociaux et frais de gestion applicables aux contrats d'assurance-vie ou
de capitalisation concernés, hors faillite ou défaut de paiement de
l'émetteur et de son garant, pour un investissement pendant la période
de commercialisation. Une sortie anticipée du support (par suite de
rachat, d'arbitrage ou de décès prématuré de l'assuré) se fera à un
cours dépendant de l'évolution des paramètres de marché au moment de la
sortie (niveau de l'indice sous-jacent, des taux d'intérêt, de la
volatilité, des primes de risque de crédit) et pourra donc entrainer un
risque sur le capital, non mesurable à priori.
Les produits structurés présentent un
risque de perte en capital. Cet investissement s’adresse à des
investisseurs disposant des connaissances et de l’expérience
nécessaires pour évaluer les avantages et les risques inhérents au
support proposé. Il est recommandé à tout souscripteur intéressé,
d’apprécier, au regard des risques encourus et sur la base de son
propre jugement ou des recommandations des conseillers qu’il aura
estimé utile de consulter, l’adéquation du support à ses besoins et à
sa situation patrimoniale et fiscale.
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