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10.03.2024
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+120% en 10 ans : L’explosion des énergies renouvelables
Les
énergies renouvelables se déploient à vitesse grand V au niveau
mondial. Entre transition énergétique, indépendance face à la Russie et
promesses de rentabilité, les raisons pour investir ne manquent pas.
Dans cet article, nous vous présentons quelques chiffres édifiants et
une solution d’investissement pour les années (les décennies ?) à venir
qui a généré plus de 120%* de rendement en dix ans.
Des valeurs attractives
Quelques bases pour commencer. Les énergies renouvelables (ENR) sont
inépuisables et disponibles en grande quantité. On les distingue
généralement en cinq catégories : l’énergie solaire, éolienne, hydraulique, géothermique et issue de la biomasse.
À l’inverse, le charbon, le pétrole ou le gaz naturel sont considérés
comme des énergies fossiles donc non renouvelables et dont l’extraction
est nocive pour l’environnement et le climat.
Grâce au progrès technologique, la rentabilité des énergies renouvelables s’améliore d’une année à l’autre. Les économies d’échelle, la compétitivité des chaînes d’approvisionnement et l’expérience croissante
des entreprises du milieu participent à son essor. Par exemple, le
photovoltaïque, l’éolien terrestre et offshore ont enregistré une très
forte baisse des coûts depuis 2010, jusqu’à 85% dans certains cas.
En Bourse, une véritable bulle spéculative s’est créée ces dernières années sur les énergies renouvelables. Une bulle qui a éclaté pendant la pandémie et la guerre en Ukraine.
Les hausses de taux, de matières premières et les avertissements sur
les résultats ont fortement affecté les valorisations. Bien que le
secteur semblait prometteur, les actions de Neoen et Voltalia à la
Bourse de Paris ont respectivement chuté d'environ 75% et 60% par
rapport à leurs plus hauts niveaux historiques. Cela reflète une
tendance mondiale, illustrée par l'indice S&P Global Clean Energy,
qui a connu une volatilité spectaculaire.
Après cette véritable purge boursière, de nombreuses opportunités se
forment pour les investisseurs de long terme, en particulier dans le
solaire où les coûts unitaires diminuent et l'acceptation sociale est
élevée. Les valorisations sont désormais très attractives.
Quid des perspectives ? L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a
publié un rapport appelant à tripler les capacités d'énergies
renouvelables d'ici 2030, afin de répondre aux objectifs climatiques.
Le directeur exécutif de l'AIE, Fatih Birol, a souligné les avancées
significatives dans le domaine de l'énergie, notamment la croissance
rapide des véhicules électriques et l'installation record de capacités
solaires au niveau mondial. Les investissements dans les énergies
renouvelables ont également augmenté, avec un milliard de dollars investi chaque jour dans le déploiement de panneaux solaires.
44 000 milliards…
L'AIE recommande de réduire les investissements dans les énergies
fossiles pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Son dernier
rapport prévoit un pic de la demande en énergies fossiles d’ici 2030,
c’est une véritable nouveauté. Toujours selon l’Agence, 44 000 milliards de dollars
seront investis dans les énergies renouvelables d’ici 2050. Ce n’est
pas une erreur de notre part, 44 000 milliards… soit près de deux fois
le PIB annuel des États-Unis.
L’Agence estime que 60% des investissements dans la production
d’électricité cibleront les ENR à horizon 2035. En parallèle, d’ici
2040, la consommation mondiale d’énergie devrait augmenter d’environ
40%. Bien sûr, il ne s’agit pas de remplacer intégralement le nucléaire
et le pétrole mais de mieux diversifier le mix énergétique,
ne serait-ce que pour des raisons stratégiques. La France importe
aujourd’hui 98,5% de son pétrole, 98% de son gaz naturel, 100% de son
uranium et son charbon. Quelles que soient ses sources
d’approvisionnement, elles peuvent être menacées dans un monde de plus
en plus instable et fragmenté.
On le sait peu mais aujourd’hui, trois régions françaises font figure
de modèle : l’Occitanie, l’Auvergne-Rhône Alpes et le Grand Est. Sur
leur consommation totale d’énergie, plus de 45% proviennent des ENR.
Leur mix énergétique est exemplaire mais à nouveau, il n’a pas vocation
à remplacer totalement les fossiles (le peut-on ?). En la matière,
l’AIE estime que la part des fossiles dans le mix énergétique mondial
passera de 80% (aujourd’hui) à 60% en 2050. Et ce, malgré le déploiement industriel des renouvelables et une baisse prévue de la demande d’énergies fossiles dès 2025.
Pour détecter les pépites du secteur, deux solutions
s’offrent à l’investisseur particulier : consacrer beaucoup de temps
(et d’énergie…) à les débusquer, ou confier ce travail à des gérants
professionnels.
Quelques rares fonds d’investissements affichent des performances
exceptionnelles sur le secteur et nous vous présentons dans la suite de
cet article une solution que nous apprécions particulièrement. Le fonds du jour est comme toujours accessible au plus grand nombre et à moindres frais !
La solution d’investissement
Le fonds Pictet - Clean Energy Transition (LU0280435461) a été créé en mai 2006. Comme son nom l’indique, ce fonds du groupe suisse de gestion de fortune Pictet est dédié au secteur de la transition énergétique. En 10 ans seulement, il a généré un rendement de plus de 120%*. Voici son allocation sectorielle actuelle :
Source : Pictet Asset Management
Environ les deux tiers des actions en portefeuille sont américaines.
Dans les premières lignes de l'allocation, on retrouve des mastodontes
des secteurs de l’efficacité énergétique ou des énergies renouvelables,
relativement méconnus du grand public.
Le fonds Pictet - Clean Energy Transition affiche un excellent couple rendement / risque depuis de nombreuses années.
Dans le détail, voici ses performances sur les principaux horizons d’investissement, à la clôture du 7 mars :
+124,86%* en cumulé sur 10 ans
+98,25%* sur 5 ans
+26,91%* sur 3 ans
+15,43%* sur 1 an (+21,93%* en 2023)
+6,93%* depuis le 1er janvier 2024
Sur tous ces horizons d’investissement, le fonds (en bleu ci-dessous) surperforme nettement sa catégorie d’investissement (en orange), notamment sur dix ans :
En plus de ses excellentes performances historiques, sa volatilité
n’est pas excessive pour un support composé en partie de valeurs
technologiques : 19,4% sur un an et 22,2% trois ans. En conséquence, MorningStar estime que son risque est inférieur à la moyenne sur tous les horizons d’investissement, par rapport à sa catégorie d’investissement.
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