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25.03.2024
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Dates, barème, réduction… ce qui change pour la déclaration de revenus 2024
Comme
chaque année, le mois d’avril marque le début de la campagne de
déclaration de revenus. Les dates limites de déclaration sont désormais
connues, et il incombera ainsi à chaque contribuable de déclarer ses
revenus mais aussi de déclarer toutes les démarches auxquelles ils ont
eu recours pour réduire la note au titre de l’année 2023.
Le calendrier 2024
Si avril marque le début de la campagne pour déclarer ses revenus 2023,
les dates butoirs pour déclarer ses revenus en ligne s’échelonnent
entre fin mai et début juin selon votre lieu de résidence.
Pour les contribuables qui déclarent leurs revenus avec la déclaration
papier, la date butoir est le 20 mai quel que soit le lieu de résidence.
Rappel : Pour amortir les effets de l’inflation, les tranches de revenus du barème de l’impôt sur le revenu ont été revalorisées de 4,8 %.
À salaire identique ou si les revenus n’ont pas augmenté de plus de 4,8
%, les contribuables paieront moins d’impôt au titre de leurs revenus
de 2023.
De plus, les avantages accordés aux ménages modestes sont également
revalorisés de +4,8 %. Cela concerne la décote d’impôt ou abattement
sur les revenus mais aussi les plafonds pour en bénéficier.
Ce qui change en 2024
La défiscalisation représente toutes les démarches visant à réduire ses
impôts. Et pour ce faire, de multiples dispositifs existent. Dons à des
associations, la défiscalisation immobilière (loi Pinel, loi Malraux,
dispositif Loc’ Avantages…), les investissements dans des PME avec les
FIP et FCPI, la loi Girardin pour des investissements en Outre-Mer,
etc. Les contribuables qui ont utilisé ces dispositifs en 2023 allègent ainsi leur facture fiscale (l’impôt dû cette année).
Et cette année, pas de grandes nouveautés. Parmi les mesures à l’avantage du contribuable, la prorogation du plafond majoré de 1 000 € pour les dons éligibles à la réduction d’impôt au taux de 75 %. Le gouvernement a également décidé d’étendre le taux majoré de 75 % pour tous les dons servant à la restauration d’édifices religieux en péril mais aussi d’étendre la réduction d’impôt au taux de 66 % pour les dons aux organismes concourant à l’égalité femmes-hommes.
Par ailleurs, pour les meublés de tourisme non classés,
la réforme prévoyait que l’abattement de 50 % passe à 30 % dans le
cadre du régime micro-BIC. Pour le plafond du régime, il passe à 15 000
€ de loyers bruts annuels, contre 77 700 €. Cette réforme est
finalement reportée. L’imposition des loyers de 2023
bénéficiera des conditions en vigueur avant la loi de finances. Il sera
toutefois autorisé d’appliquer la réforme dès cette année pour ceux qui
auront un intérêt à le faire.
Ce qui change … mais pas tout de suite, c’est la réduction d’impôt pour les investissements en FCPI. Encore cette année, toute personne ayant réalisé un investissement en FCPI en 2023 profitera d’une réduction d’impôt de 25 %. En revanche, tout investissement réalisé cette année, et qui sera à déclarer l’année prochaine, profitera du taux initial de 18 %. En effet, le taux avait été porté à 25 % en 2020, une hausse qui devait être temporaire.
Le FCPI, un dispositif qui reste attractif
Pour autant, ce simple retour en arrière ne fait pas du FCPI, une solution à délaisser pour réduire son impôt.
Le Fonds Commun de Placement dans l’Innovation (FCPI) est un fonds composé d’au minimum 70 % de PME françaises non cotées. La réduction d’impôt de 18 % varie en fonction des montants que le FCPI s'engage à investir en PME innovantes :
• La réduction sera de 12,6 % si le FCPI est composé du minimum de PME éligibles (18 % de 70 % investis en PME innovantes),
• La réduction ira jusqu'à 18 % si le FCPI investi à 100 % dans des PME innovantes.
La réduction d’impôt du FCPI est également plafonnée :
• Une personne seule peut investir jusqu’à 12 000 €, la réduction d’impôt sera ainsi de 2 160 € maximum (18 % x 12 000 €),
• Un couple peut investir jusqu’à 24 000 €, la réduction d’impôt sera ainsi de 4 320 € maximum.
À noter : la réduction d'impôt est soumise au plafonnement global des niches fiscales, fixé à 10 000 € par an et par foyer.
Au-delà d’être un parfait produit de défiscalisation, le FCPI n’en est pas moins un placement rémunérateur. Vous investissez dans des PME françaises non cotées avec de potentielles plus-values s’ajoutant à la réduction d’impôt. Un plus à ne pas négliger !
Si nous prenons l’exemple du FCPI Dividendes Plus,
les performances passées** hors avantage fiscal sur les millésimes qui
ont été liquidés (du FCPI Dividendes Plus n°1 au n°6) ont constamment
étaient positives sauf pour le n°2 qui a enregistré une performance
légèrement négative (-2,72 %). Pour les 5 autres millésimes liquidés,
les performances hors avantage fiscal vont de + 5,32 % à + 48,61 %.
Les caractéristiques du FCPI Dividendes Plus n°11* :
• 18 % de réduction d’impôt,
• La durée de blocage la plus courte du marché : les fonds investis sont bloqués pendant 6 ans maximum, sans prorogation, soit jusqu’au 31/12/2029,
• Objectif du fonds : investir à hauteur de 100 % de son actif dans des
PME innovantes dont le siège social est situé en France (autrement dit,
des PME éligibles à la réduction d’impôt),
• Minimum de souscription : 1 000 €.
Vous pouvez souscrire au FCPI très simplement, directement en ligne !
30 % de réduction d’impôt avec le FIP corse
À l’instar du FCPI, le FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) est un
produit de défiscalisation incontournable surtout quand le fonds
investi dans des entreprises de l’île de Beauté. En effet, les FIP corse font bénéficier de 30 % de réduction d’impôt, contre 18 % pour un FIP classique.
Au final, le FIP corse permet de réduire davantage ses impôts. Toutefois, qu’en est-il de ses performances ?
Si nous prenons l’exemple du FIP corse Kallisté Capital, les
performances*** du FIP sont plus aléatoires (en comparaison avec le
FCPI Dividendes Plus) mais la réduction d’impôt de 30 % permet, à
défaut, de les compenser. Bien sûr, tel n’est pas l’objectif, celui
étant plutôt de viser à la fois une bonne performance du fonds et de profiter de la réduction d’impôt de 30 % dans son intégralité, sans que celle-ci ne comblent des moins-values.
À savoir, il faut être prêt à bloquer son capital sur une période plus longue (de 7 à 9 ans, soit au plus tard jusqu’au 31/12/2032).
Les caractéristiques du FIP corse Kallisté Capital n°16** :
• 30 % de réduction d’impôt,
• Durée de blocage de 7 à 9 ans, soit jusqu’au 31/12/2032 maximum,
• Minimum de souscription : 1 000 €.
En investissant dans le dernier millésime de Kallisté Capital, vous bénéficiez des avantages fiscaux du FIP corse sans avoir à payer de frais d'entrée. Que vous investissiez 1 000 € (montant minimum requis) ou 10 000 €. Par ailleurs, vous pouvez souscrire directement en ligne !
*En contrepartie, votre argent
est bloqué pendant une durée maximale de six années, soit jusqu’au 31
décembre 2029 au plus tard. Le fonds commun de placement dans
l’innovation, catégorie de fonds commun de placement à risques, est
principalement investi dans des entreprises innovantes qui présentent
des risques particuliers ; c’est pourquoi votre investissement n’est
pas garanti et présente un risque de perte en capital.
**L’attention des souscripteurs est
attirée sur le fait que votre argent est bloqué jusqu’au 31 décembre
2032 au plus tard. Le fonds d’investissement de proximité est
principalement investi dans des entreprises non cotées en bourse qui
présentent des risques particuliers : c’est pourquoi votre
investissement n’est pas garanti et présente un risque de perte en
capital.
***Les performances passées ne
préjugent pas des performances futures. Vous devez prendre connaissance
des facteurs de risques de ce fonds d’investissement décrits à la
rubrique « profil de risque et de rendement » du Règlement.
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