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28.07.2024
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Feuilleton de l'été : l'épargne à 60 ans
À
l'approche de leur retraite, et malgré des belles carrières, Nicolas et
Marie vont subir une nette baisse de leurs revenus à la retraite.
Heureusement, ils se sont construits avec le temps un patrimoine
suffisamment conséquent. Mais le montant ne fait pas tout, il faut
désormais que ce patrimoine délivre un revenu complémentaire.
Réduction d'impôt durable
Nicolas et Marie ont pris l'habitude de réaliser chaque année des
versements dans un produit de défiscalisation type PER, FIP ou FCPI.
Mais cette année, sous l'impulsion de leur enfant particulièrement
attaché aux questions environnementales, ils décident de s'intéresser à un nouveau produit : le GFI.
Le GFI (Groupement Forestier d'Investissement) est une société civile à
vocation forestière. Son activité est donc rattachée à un ou plusieurs
massifs forestiers. Il permet à des investisseurs particuliers
d'acheter des parts d'une société civile qui détient des parcelles de forêts.
La société de gestion va alors exploiter son actif, c'est-à-dire
l'entretenir, prélever les bois matures et les revendre. Elle distribue
les revenus à ses associés, les porteurs de parts. Parts dont le prix
peut également évoluer avec le marché des forêts et la pousse des
arbres non récoltés.
Le GFI (Groupement Forestier d'investissement) représente un placement aux multiples banches puisqu’il permet de profiter :
• De 3 avantages fiscaux (réduction d’impôt de 18 %, Exonération de 75% de droits de succession et donation et exonération d’IFI).
• D’un revenu récurrent (le
rendement d’exploitation brut avant les frais du GFI varie entre 1 % et
3 % en moyenne sur 10 ans, soit un rendement net de l'ordre de 1%*
après frais de gestion.).
• D’une potentielle hausse du prix de la part.
Le couple va ainsi investir 8 000 euros sur le GFI France Valley Forêts
XII . Il bénéficiera ainsi l'année prochaine d'une réduction d'impôt de
1440 €. Par ailleurs, sur ces 8000 euros, 6000 euros échapperont aux
droits de succession.
Baisse des revenus à la retraite
Nicolas et Marie n'ayant pas eu deux carrières complètes, ils bénéficieront d'une pension assez modeste qui s'élèvera à 3 250 € bruts par mois.
Cette pension est heureusement complétée par 1200 euros de revenus de placements et 1 500 € de revenus immobiliers.
Mais chaque année, ils payent environ 8 000 € de taxe foncière, 9 530 € d’IR et 10 485 € de prélèvements sociaux (17,2%). Soit 2 335 € d'impôt par mois, et donc un revenu net d'environ 3 615 € par mois (3 250 + 2 700 - 2 335).
Pour Nicolas et Marie, cela représente une baisse importante de leurs revenus.
Nicolas et Marie devront donc se serrer un peu la ceinture d'autant
plus que leurs dépenses vont augmenter (la retraite, c'est fait pour en
profiter) et qu'ils payent depuis quelques années la maison de retraite
de la mère de Marie.
Le couple souhaite pouvoir voyager et passer du temps avec les
petits-enfants (nés et à venir) mais financièrement, ils ne peuvent pas
tout se permettre.
Le couple voulait aussi épargner sur un contrat d'assurance-vie pour
leurs petits-enfants mais concrètement, ils n'y arrivent pas.
Nicolas et Marie ont un profil défensif. Ils ne veulent pas prendre de risque avec leur patrimoine. Pas
question par exemple d’investir en actions ou autre actif à risque.
L’immobilier, solide et rentable, leur convient très bien même s’ils
doivent bien reconnaître que la gestion de leur bien immobilier devient
de plus en plus lourde. Le couple aimerait bien s’alléger un peu
de cette gestion mais il ne peut pas risquer de diminuer la rentabilité
de son patrimoine.
Vente d'un bien immobilier
Sur les recommandations de leur conseiller, ils décident de mettre en vente leur biens immobilier.
Il en ressort un capital net de 390 000 € (après le paiement de l'impôt
sur la plus-value, ou plutôt des prélèvements sociaux puisque le bien a
25 ans).
Le couple verse 390 000 € sur deux contrats d'assurance-vie.
Par rapport à l’immobilier, l’assurance-vie sera bien moins imposée,
beaucoup moins contraignante et surtout beaucoup plus liquide. Ils
pourront adapter leurs retraits sur ces contrats à leurs besoins.
En matière de rentabilité, étant donné que les revenus seront nettement
moins imposés, et qu’on peut en plus mettre de l’immobilier dans
l’assurance-vie sous forme de Pierre Papier, les revenus
complémentaires du couple seront préservés, voire améliorés.
Un patrimoine au service de leur retraite
Fiscalité sur les retraits
La 1ère année, sur le retrait de 11 700 € (975 € par mois), environ 190
€ (1,62 %) représentent des gains qui seront imposés à la flat tax, à
12,8 % (soit 24 €).
Quant aux prélèvements sociaux de 17,2 %, ils ne s'appliquent que sur
une partie des gains (70 €) car les prélèvements sociaux ont déjà été
pris à la source sur le fonds en euros.
Au total, l'impôt à payer s'élève à 36 € sur l'année (alors que sur les
revenus fonciers il fallait payer environ 10 400 € d'impôt sur
l'année...).
Chaque année, l'impôt à payer augmente légèrement (600 € la septième
année) mais il rebaisse ensuite à la faveur de l'abattement de 9 200 €
sur les gains des rachats, disponible chaque année après 8 ans de
détention du contrat. Au final, au
bout de 15 ans, le couple aura payé environ 300 € par an d’impôts sur
les gains des rachats de l’assurance-vie. Contre 10 400 € d’impôts et
taxes sur les revenus fonciers du bien vendu.
Impôt total par an et par mois
Avec 1 350 € par mois en moins de revenus fonciers à déclarer, le
couple payera environ 5 870 € d'impôt et 7 700 € de prélèvements
sociaux. Plus 4 000 € de taxe foncière. Soit 17 570 € par an (1 465 €
par mois). Si on rajoute 25 € par mois environ d'impôt sur les rachats
d'assurance-vie, on se retrouve avec un impôt à payer de 1 490 € par mois, contre 2 335 € avant la vente du bien immobilier.
À noter que le couple retire 975 € par mois de ses contrats au lieu de 1 350 € de revenus fonciers.
Au final, en vendant son bien immobilier pour ouvrir deux nouveaux
contrats d’assurance-vie sans frais d’entrée, sur lesquels il va faire
des rachats programmés mensuels, le couple obtient un gain net de 470 € par mois.
Économie sur les droits de succession
Le couple a un enfant et un patrimoine d’un peu plus d'1 million d’€
(en comptant sa résidence principale), qui sera donc difficile à
transmettre en limitant les droits de succession. Il doit donc
maximiser ce qu'il transmet via l'assurance-vie et utilisant les
abattements de 152 500 euros pour son enfant, voire pour ses petits
enfants. A ce titre, vendre son bien immobilier pour investir dans
l'assurance-vie lui permet de réduire drastiquement les droits de
succession.
Conclusions
En choisissant de vendre un bien immobilier locatif et de remplacer les revenus fonciers par des rachats programmés en assurance-vie, le couple :
1) Réduit ses impôts et dispose d'un budget supplémentaire de 470 € par mois pour ses projets. Un niveau qui aurait même pu être supérieur si le couple :
- avait une tranche marginale d'imposition supérieure à 30 %,
- payait l’IFI,
- n'avait pas de plus-value à payer sur la vente.
2) Maintient un niveau de capital intéressant à transmettre à ses enfants dans un cadre fiscal ultra avantageux.
3) Se débarrasse d'un placement peu souple dont la gestion serait devenue de plus en plus inconfortable au fil du temps.
* Les performances passées ne
préjugent pas des performances futures. Les supports en unités de
compte présentent un risque de perte en capital. L'investissement en actions,
obligations ou OPCVM présente un risque de perte en capital important,
et doit s’envisager dans une optique long terme, en représentant une
petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros,
la valeur de ces supports, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents,
n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à
la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés
financiers.
Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques : - La baisse de la valeur du
placement. Le capital investi n’est pas garanti. Sa valeur évolue dans
le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de
l'immobilier . Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des
phases à la hausse et à la baisse. - La diminution des revenus locatifs.
Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus
locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux
d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers
versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée
par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification
immobilière et locative du portefeuille. - La liquidité. L'immobilier n’étant
pas un produit coté, il présente une liquidité moindre comparée aux
actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent
ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier .
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