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25.08.2024
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Placements : les minières, les grandes gagnantes des records de l’or !
L’or
ne cesse de battre des records. Depuis fin 2022, le prix de la relique
barbare a progressé de plus de 50% et s’échange désormais à plus 2
500$, son nouveau pic historique. Porté par les tensions géopolitiques,
mais pas seulement, certaines banques voient son cours progresser
jusqu’à 3 000$, voire plus, à moyen terme. Pourquoi l’or s’envole ?
Comment investir facilement sur les minières qui l’extraient ? On vous
dit tout !
+130% depuis 2016
Synonyme de luxe, de protection et de transmission, actif
incontournable dans une allocation bien diversifiée, la valeur refuge
par excellence est aussi un anxiolytique comme le rappelle souvent Marc
Fiorentino. Si en avoir un peu vous permet de mieux dormir, alors c’est
une bonne idée.
L’or est aussi, traditionnellement, un refuge contre l’inflation.
Malgré le recul de l’inflation ces derniers mois, l’once (31,10
grammes) s’envole et atteint un nouveau record historique à plus de 2
500$. Depuis son creux de début 2016, son prix s’est envolé de plus de
130% (+21% en 2024).
Le prix de l’once s’envole depuis 2016 :
Évolution du prix de l’once d’or depuis 2016, en unité de temps hebdomadaire
Grâce à cette forte hausse, les grandes minières cotées en Bourse affichent des rendements exceptionnels sur les derniers mois :
• Agnico-Eagle : +77% sur un an
• Wheaton Precious Metals : +49%
• Newmont : +34%
Pourquoi l’or s’envole ? Son regain d’intérêt trouve une partie de ses sources dans l’instabilité des marchés financiers.
Bon nombre d’investisseurs craignent que les indices boursiers baissent
dans les prochains mois, du fait du ralentissement de l’économie et de
résultats d’entreprises inférieurs aux attentes. Trois autres raisons,
majeures, expliquent l’envol de la relique barbare.
1. Les tensions géopolitiques
Les regains de tension alimentent traditionnellement la hausse des prix
des valeurs refuges, l’or en est le parfait exemple. Outre l’enlisement
de la guerre en Ukraine, les derniers évènements au Moyen-Orient ont
propulsé une nouvelle fois le prix de l’once.
Après des sursauts de tension, l’once peut connaître une volatilité de
plusieurs pourcentages en quelques séances seulement. Les dossiers
chauds de la géopolitique internationale devraient continuer
d’alimenter sa forte volatilité dans les prochains mois…
Des raisons moins évidentes…
2. La baisse des taux
Les perspectives de baisse des taux alimentent la hausse des prix de
l’or. Après une première baisse des taux européens en juin, les
investisseurs s’attendent à ce que la Banque centrale américaine entame
un long cycle de baisse, certainement dès septembre. Plus largement, de
nouveaux records ont été franchis depuis 2022 lorsque la Fed
communiquait sur les futurs assouplissements de sa politique monétaire.
En anticipation, les investisseurs ont alors fait grimper le prix du
métal précieux.
L'inflation élevée pendant la reprise économique post-Covid avait
incité la Fed à augmenter ses taux, mais avec le retour de l'inflation
à des niveaux proches de l'objectif fixé à 2%, une baisse des taux est
désormais largement anticipée par le marché. Un assouplissement de la
politique monétaire favorise les métaux précieux en réduisant le
rendement du dollar et des obligations d'État, renforçant ainsi la
réputation de l'or en tant qu'actif sûr malgré l'absence de rendements
: l’or conserve certes la valeur, mais il ne produit bien sûr aucun
dividende ou coupon.
Pour rappel, un billet vert en baisse rend l’once plus attractive pour
les acheteurs, notamment pour ceux détenant des devises étrangères.
3. La demande des banques centrales
Un autre record. Celui des achats massifs des banques centrales,
motivées par des raisons très différentes. Les pays sous sanctions
américaines, ou craignant de l’être prochainement, renforcent leurs
achats pour gagner en indépendance face au dollar américain. La
garantie de l’équilibre monétaire en périodes de crises et la
légitimation de la monnaie nationale sont également des motivations
importantes.
En 2023, plusieurs pays se sont distingués par leurs achats d'or,
tandis que d'autres en ont vendu pour obtenir des liquidités
rapidement. Premier acheteur, la Chine a acquis l’an dernier plus de
225 tonnes et possède désormais environ 2 250 tonnes d’or. Plus
surprenant, la Banque centrale polonaise s’est hissée à la deuxième
place des acheteurs mondiaux l’an passé, avec 130 tonnes, augmentant
ses réserves de 57%, à 359 tonnes.
Comme pour la Chine, c’est un niveau record d’achat. La Pologne cherche
ainsi à renforcer la légitimité de sa monnaie, le Zloty, et se protège
contre une possible extension du conflit en Ukraine. Dans le
classement, Singapour, la Libye et l’Inde sont les autres grands
acheteurs de 2023.
Une dernière raison, moins évidente.
Les hedge funds américains achèteraient de l’or pour se protéger contre
le risque d’une explosion des déficits publics, notamment aux
États-Unis. Pour financer sa dette, Washington a besoin de taux bas,
voire négatifs, dépréciant de facto la valeur du dollar. Les grands
investisseurs, comme les hedge funds, achèteraient de l’or pour se
protéger de cette dépréciation monétaire, alors que les candidats
Harris et Trump risquent de faire déraper une nouvelle fois les
déficits.
En somme, l’or est un produit de diversification et de protection, décorrélé des autres classes d’actifs. L’intérêt d’achats réguliers dans le temps, aussi appelés “versements programmés” dans le cas de produits financiers, peut se révéler très pertinent sur le précieux métal et ses produits afférents.
Outre l’achat d’or physique, comment investir facilement sur les minières cotées en Bourse ?
Autrement dit, sur les grandes gagnantes de l’impressionnante hausse de
l’or. Dans la deuxième partie de cet article, nous vous présentons une
solution incontournable.
Investir facilement sur les minières
Créé en mars 1994, le fonds AXA Or et Matières Premières (FR0010011171)
cible de grandes entreprises minières au niveau mondial, principalement
issues des États-Unis, du Canada, d’Afrique du Sud et du Royaume-Uni.
Ce fonds actions bénéficie du fort rebond des minières cotées en Bourse, stimulé par les performances de l’or qui génèrent de meilleures marges et des bénéfices croissants
pour ces entreprises spécialisées dans son extraction. Contrairement à
l’achat d’or physiques, ces entreprises génèrent des revenus (ratio PER
moyen autour de 25), et versent souvent des dividendes (1 à 2%).
Mais surtout, l’investisseur table sur leur appréciation en Bourse
dans le sillage des cours du métal précieux. Investir dans les minières
permet ainsi de combiner les avantages des actions (revenus, potentiel
de hausse à long terme) avec ceux de l’or (diversification, protection
contre les crises, etc.).
Comme tout fonds d’investissement sectoriel, ce support d’AXA offre à l’investisseur français une meilleure diversification de son portefeuille, avec un horizon d’investissement de long terme.
Quelle est son exposition géographique ?
Source : AXA
En portefeuille, on retrouve les principaux exploitants de mines d’or
au niveau mondial, cotés en Bourse : Newmont, Agnico-Eagle, Barrick
Gold, Wheaton Precious Metals et Franco-Nevada.
Dans le détail, voici ses performances sur les principaux horizons d’investissement, à la clôture du 20 août :
+360,37%* en cumulé depuis son lancement en mai 2003
+67,26%* sur 10 ans
+63,81%* sur 5 ans
+41,43%* sur 3 ans
+16%* depuis le 1er janvier 2024
Sur tous ces horizons de placement, le fonds surperforme nettement
sa catégorie d’investissement (les actions des secteurs matières
premières, or, énergie) selon les médias financiers indépendants
MorningStar et Quantalys.
MorningStar estime que le risque du support est moyen sur tous les horizons d’investissement,
par rapport à sa catégorie d’investissement. Sa volatilité sur les
douze derniers mois ressort à 21,77% et à 22,72% sur trois ans. Les
deux gérants du fonds sont à sa tête depuis 2021.
* Les performances passées ne
préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans
le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un
risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une
optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine
global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui
reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est
sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en
particulier de l’évolution des marchés financiers.
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