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22.09.2024
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Fonds monétaires et obligataires : que faire face à la baisse des taux
Nous y
sommes. La Banque centrale américaine a procédé à sa première baisse de
taux. La BCE l’avait précédé il y a quelques mois. Et ce n’est sans
doute que le début alors que l’inflation ralentit et que la croissance
marque le pas. Les fonds monétaires et obligataires ont largement
profité du contexte de hausse des taux. Mais ils ne devraient pas
réagir à la baisse de la même manière…
L’inversion de la courbe des taux
On l’attendait depuis de nombreux mois, c’est désormais fait ! La Fed, la banque centrale américaine, a abaissé ses taux, de 50 points de base. Il s’agit de la première baisse depuis la pandémie de Covid-19 début 2020.
La Banque centrale européenne (BCE) avait déjà procédé à une première
baisse de ses taux, de 25 points de base le 6 juin dernier, suivie
d’une seconde baisse il y a quelques jours.
Et ce n’est que le début. Après avoir relevé les taux à un rythme soutenu, les banques centrales débutent désormais un nouveau cycle de baisse des taux.
Le scénario de "croissance molle durable" que nous avions anticipé se
confirme jour après jour. Avec la désinflation qui se poursuit, la
baisse des taux devrait se prolonger.
Les taux longs ont déjà commencé à baisser,
par anticipation. Malgré son déficit public, malgré la dissolution de
son assemblée, malgré son économie qui ne croît que grâce à l’effet JO,
la France emprunte à 2,8% sur 10 ans, alors qu’elle empruntait à 3,5% il y a un an. L’Allemagne n’est qu’à 2,15%, contre près de 3% il y a un an.
Le taux interbancaire (€ster) est passé quant à lui de 3,9% il y a 6
mois à 3,4% aujourd’hui. Ce taux court terme est particulièrement
sensible aux décisions de la BCE, et a donc subi deux fortes baisses à
chaque annonce de la Banque centrale européenne.
Cette baisse des taux, nous l’anticipions depuis plusieurs mois.
Avec la fin de l’effet de rattrapage post-Covid et la remontée rapide
des taux d’intérêt, il nous semblait évident que l’économie allait
ralentir. Ce ralentissement devait s’accompagner d’une désinflation
progressive et, surtout, d’une baisse des taux d’intérêt à moyen terme.
La fin de la parenthèse dorée pour les fonds monétaires
La tendance baissière sur les taux d’intérêt met à mal l’attractivité des fonds monétaires.
Les fonds monétaires investissent principalement dans des titres de créances à court terme, comme les bons du Trésor et les certificats de dépôt.
Le rendement de ces titres est directement corrélé aux taux d'intérêt
fixés par les banques centrales. Par conséquent, lorsque les taux
baissent, le rendement des fonds monétaires diminue également, rendant
ces placements moins attractifs pour les investisseurs.
Prenons l'exemple de la zone euro, avec un taux de dépôt de la BCE à
3,5%. Un fonds monétaire investi en titres de créances de la zone euro
devrait offrir un rendement net de frais de l'ordre de 2,5% à 3% sur un
an, à condition que la banque centrale européenne maintienne ses taux à ces niveaux sur la période.
Si au contraire la BCE continue d’abaisser ses taux, la performance sur
un an de votre fonds monétaire pourrait alors passer sous les 2%. Et
moins de 1,5% si on prend en compte la fiscalité et/ou les éventuels
droits de garde du compte titre ou frais de gestion du contrat
d’assurance-vie.
Le livret A rapporte lui encore 3% net (même si son taux devrait être
abaissé en février 2025). Surtout, le fonds euros permet de viser un
rendement bien plus attractif en 2024 et 2025. L’assureur Suravenir
propose justement une offre limitée dans le temps avec un boost de +2,00 %* sur le rendement du fonds en euros Suravenir Opportunités 2.
Ce boost ne s’applique que sur les nouveaux versements (hors versements
programmés) et s’applique sur le rendement 2024 et 2025 du fonds en
euros Suravenir Opportunités 2 accessible dans le contrat
d’assurance-vie Meilleurtaux Placement Vie, assuré par Suravenir.
Le boost permet de viser un objectif de rendement de 4,50 %* net de
frais de gestion. Cet objectif de rendement pour 2024 et 2025 est non
garanti et prend comme hypothèse un rendement net hors bonification
équivalent au rendement de l’année 2023 (soit 2,50 % net), associé à
une bonification de 2,00 % net.
Offre soumise à conditions*
L’offre s’applique sur tous les versements réalisés en gestion libre
sur le fonds en euros Suravenir Opportunités 2, sans condition d’unités
de compte, avant le 31 décembre 2024. Mais l'assureur peut y mettre fin
à tout moment.
Quel impact sur les fonds obligataires ?
Les détenteurs de fonds monétaires qui cherchent à sortir de ce placement
dont la rentabilité va diminuer dans les prochains mois peuvent se
tourner vers les fonds obligataires. Avec la hausse des taux, les
obligations sont redevenues incontournables ces derniers mois pour les
investisseurs.
Une obligation représente une partie d’un emprunt émis par une entreprise, une collectivité locale ou un État.
Elle représente donc une dette. Lorsqu’un investisseur souscrit à une
obligation, il consent un prêt à l’une de ces entités, avec un taux
d’intérêt et sur une durée fixée à l’avance, le plus souvent de
plusieurs années.
En contrepartie de ce prêt, il perçoit une rémunération annuelle, appelée coupon,
au taux d’intérêt convenu. Ce taux d’intérêt peut être fixe ou
variable. À l’échéance, il récupère sa mise de départ si l’émetteur de
l’obligation n’a pas fait faillite.
Comment évolue le prix d’une obligation ?
Le premier facteur qui impacte le prix est l’évolution du risque de défaut. En cours de vie du produit, le risque de défaut perçu par les investisseurs peut augmenter.
Comme le coupon est fixe, la valeur de l’obligation va alors diminuer.
Le risque peut également baisser, et la valeur augmenter.
L’autre facteur est l’évolution des taux du marché. Quand les taux montent, la valeur de l’obligation baisse.
Et inversement, quand les taux baissent, la valeur de l’obligation
monte. En effet, en cas de hausse des taux, de nouvelles obligations
sont émises avec des coupons supérieurs à ceux des anciennes. La valeur
des anciennes obligations baisse de facto puisque les investisseurs vont préférer les vendre pour acheter de nouvelles obligations, plus rémunératrices. À l’inverse, lorsque les taux baissent, la valeur des obligations déjà en circulation remonte.
* Objectif de rendement non
garanti du fonds en euros Suravenir Opportunités 2 pour les années 2024
et 2025, net de frais annuels de gestion, hors prélèvements fiscaux et
sociaux et hors frais éventuels liés aux garanties décès.
Du 01/07/2024 au 31/12/2024,
Suravenir applique une bonification de 2,00 % net sur le taux de
rendement qui sera servi en 2024 et 2025 sur le fonds en euros
Suravenir Opportunités 2, en gestion libre, pour tous les versements
effectués pendant cette période, sans condition d’unités de compte,
pour les contrats concernés.
Cette bonification du taux de
rendement du fonds en euros sera appliquée au 31/12/2024 et 31/12/2025,
prorata temporis, sous réserve de l’absence d’opérations de
désinvestissement (arbitrage ou rachat) en 2024 et 2025. Tout mouvement
de désinvestissement (rachat ou arbitrage) postérieur aux versements
intervenus entre le 01/07/2024 et le 31/12/2024 sur le fonds en euros
Suravenir Opportunités 2 entraînera en priorité le désinvestissement de
la poche bénéficiant de la bonification. Suravenir mettra fin par
anticipation à l‘opération si des évolutions des dispositions
réglementaires concernant les taux garantis le nécessitent.
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