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22.12.2024
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ETF : Une révolution… mais attention aux pièges !
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Les
ETF révolutionnent l’investissement pour les particuliers en offrant
une solution simple, transparente et à faible coût. Cependant, leur
principale limite réside dans le fait qu’ils n’offrent pas une
diversification optimale, surtout si l’on se contente d’une exposition
aux actions. La clé de la réussite réside dans une allocation bien
pensée, par soi-même ou par un professionnel. Voici ce que vous devez
savoir sur cette révolution… et ses pièges.
La révolution des etf
Si vous suivez de près les marchés financiers, vous avez forcément déjà
croisé cet acronyme : ETF, pour “Exchange-Traded Fund” (fonds négocié
en Bourse). Mais qu’est-ce que c’est concrètement, et pourquoi
suscitent-ils un tel engouement ?
L’outil des pros devenu accessible à tous.
Les ETF sont des fonds indiciels cotés en Bourse. Dit simplement, il
s’agit d’un panier d’actifs (actions, obligations, matières premières,
etc.) qui réplique la performance d’un indice de référence. Par
exemple, un ETF sur le CAC 40 investira dans les mêmes entreprises que
celles composant l’indice français. Jusque-là, rien de révolutionnaire.
Mais ce qui change tout, c’est leur accessibilité.
Autrefois, investir dans un portefeuille diversifié était un privilège
réservé aux gros patrimoines ou aux investisseurs institutionnels. Les
ETF ont totalement démocratisé ce processus. Aujourd’hui, avec quelques
dizaines d’euros, vous pouvez accéder à des actifs du monde entier en
quelques clics. Les ETF les plus populaires répliquent les performances
du S&P 500, du Nasdaq ou encore du MSCI World. Ils offrent ainsi
une exposition à des centaines de grandes valeurs américaines pour un investissement minime.
Et c’est un véritable succès ! En Europe, les actifs sous gestion des
ETF ont récemment dépassé les 2 000 milliards d’euros, pour un total de
14 000 milliard au niveau mondial,
en hausse de 24% depuis fin 2023. Près de deux tiers des
investissements réalisés cette année se sont dirigés vers les ETF
exposés aux marchés américains, notamment sur le S&P 500 et le
Nasdaq.
Pourquoi les ETF ont conquis les marchés ? Trois raisons expliquent leur succès fulgurant :
1. Le coût. Les ETF affichent
des frais de gestion dérisoirement bas par rapport aux fonds
traditionnels. Ils sont souvent inférieurs à 0,20% pour les grands
indices comme le S&P 500, contre 1% à 3% pour les fonds actifs. En
général, les ETF se contentent de répliquer les performances d’un
indice boursier sans chercher à le battre, ce qui simplifie leur
gestion et limite les coûts. Il n’y a en effet aucune équipe de gestion
à rémunérer, contrairement à un fonds traditionnel. On oppose ainsi
“gestion passive” et “gestion active”.
2. La liquidité. Comme une
action, un ETF se traite en Bourse tout au long de la journée. Vous
pouvez acheter et vendre instantanément, à la différence des fonds
classiques qui imposent souvent des délais de valorisation.
3. La transparence. Vous savez
exactement dans quoi vous investissez. Contrairement à certains fonds
obscurs, la composition d’un ETF est publiquement accessible.
Les pièges à connaître
Attention aux illusions. Tout
n’est pas rose dans le monde des ETF. Il y a d’abord l’illusion de la
simplicité : investir dans un ETF, ce n’est pas investir sans risques.
Si l’indice qu’il suit chute, vous subirez les mêmes pertes.
Contrairement à un fonds géré activement, il ne tente pas d’amortir les
baisses en sélectionnant ou en écartant certains titres. Comme tout
investissement, un suivi dans le temps doit être réalisé. La création
et le suivi d’une bonne allocation doivent être au cœur de votre
stratégie de placement, nous en reparlons dans la suite de cet article.
Il y a aussi le piège de la diversification.
Certes, un ETF peut couvrir des centaines de titres, mais si ces
derniers sont tous corrélés (par exemple, des entreprises
technologiques), votre diversification n’est qu’apparente. Par
ailleurs, les ETF ne permettent pas (encore) d’investir sur toutes les
classes d’actifs. L’offre est encore inexistante ou très limitée sur le
monétaire, le Private Equity et la dette privée, l’immobilier physique
ou encore les produits de rendements (structurés). De plus, certains
ETF complexes, comme les ETF à effet de levier ou inversés, sont des
produits à manier avec une extrême prudence.
En ce qui concerne la liquidité,
bien que les ETF soient cotés en continu, tous ne sont pas parfaitement
liquides. Les ETF moins populaires ou exotiques peuvent avoir des
volumes d’échange faibles, entraînant des écarts entre le prix de
marché et la valeur réelle de leurs actifs.
Le succès des ETF est à double tranchant.
Il peut inciter à des investissements massifs dans certains indices ou
actifs spécifiques, créant des déséquilibres sur le marché. Si trop
d’investisseurs se ruent sur les mêmes ETF, comme la tech américaine,
cela peut amplifier les mouvements de marché, à la hausse comme à la
baisse.
En somme, les ETF sont désormais incontournables et incarnent une
véritable révolution dans la manière d’investir. Simples, peu coûteux
et accessibles, ils ont redonné le pouvoir aux investisseurs
particuliers. Mais, comme pour tout outil financier, leur utilisation
requiert une compréhension claire de leurs avantages et de leurs
limites. L’important, c’est de ne jamais confondre facilité d’accès et
absence de risque. Comme toujours en investissement, la prudence et l’analyse restent vos meilleurs alliés.
Diversifier ses placements avec les etf
Investir dans l’assurance-vie avec des ETF, c’est faire un choix stratégique pour le long terme. Ils
s’intègrent parfaitement dans une démarche patrimoniale grâce à la
fiscalité avantageuse de l’assurance-vie, en complément d’autres
supports d’investissement.
Si les ETF brillent par leur simplicité et leur efficacité sur le long terme, ils doivent s’inscrire dans une allocation globale et équilibrée.
L’assurance-vie offre justement cette flexibilité, permettant
d’associer les ETF à d’autres supports pour répondre à vos objectifs
patrimoniaux. N’oubliez pas que la diversification reste la clé pour
maximiser la performance et gérer efficacement le risque dans le temps.
Bien sélectionner ses etf
Avant de sélectionner un ETF, il est indispensable de réaliser une analyse macroéconomique.
Elle doit évoluer dans le temps pour adapter le portefeuille aux
différentes tendances, comme la hausse des taux pour les ETF
obligataires. Ou l’explosion des valeurs technologiques américaines,
pour les ETF actions.
Sélectionner les bons ETF est une chose, adapter leur exposition sur les marchés au fil du temps en est une autre.
La gestion pilotée (ou gestion sous mandat)
est un mode de gestion dans lequel l’investisseur confie la gestion de
son contrat, le plus souvent à son assureur ou à un gérant
professionnel. Ces derniers se chargent de déterminer une allocation-type suivant le profil de l’investisseur. L’allocation repose sur plusieurs fonds qui couvrent les principaux secteurs d’activité, thématiques et zones géographiques.
La gestion pilotée prend en compte le profil de l’investisseur. Il a soit accès à différents profils de gestion pilotée
(prudent, équilibré, dynamique, etc.), soit la société de gestion
détermine le profil du client pour offrir une gestion adaptée et
personnalisée.
La gestion pilotée se veut active en termes d’arbitrages.
Elle se fait grâce à un mandat de gestion qui donne à un gérant le
pouvoir de gérer votre portefeuille, en fonction de votre horizon
d’investissement, de votre tolérance au risque, de votre profil
d’investisseur et de vos objectifs.
* Performance net de frais de
gestion, hors fiscalité. Performance calculée en prenant l’hypothèse
d’un maintien de la performance du fonds en euros en 2024. Les
performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne
sont pas constantes dans le temps. L'investissement en actions,
obligations ou OPCVM présente un risque de perte en capital important,
et doit s’envisager dans une optique long terme, en représentant une
petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros,
la valeur de ces supports, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents,
n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à
la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés
financiers.
** Les travailleurs non-salariés (TNS) profitent pour leur part d'un plafond de :
10 % de la fraction du bénéfice imposable dans la limite de 32 909
euros en 2021 (montant égal à 80 % du Plafond annuel de la sécurité
sociale) + 15 % de la fraction de ce bénéfice comprise entre une et
huit fois le PASS de l'année N, soit 43 193 euros en 2021. Le plafond
global se situe ainsi à 76 102 euros. Le plafond minimum pour les TNS
se situe à 4 114 euros.
Ces plafonds de déduction peuvent être relevés par le rattrapage des
plafonds non utilisés au cours des trois années précédentes. Les
plafonds de déduction peuvent également être mutualisés entre conjoints.
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