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16.06.2025
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Investir en 2025 : quels rendements pour quels risques ?
Choisir le bon placement, c'est avant tout maîtriser l'équation rendement-risque. Trop souvent, on ne regarde que le gain potentiel, oubliant le niveau de risque associé. Or, ces deux éléments sont intrinsèquement liés : un rendement élevé s'accompagne généralement d'un risque plus important. Alors, vers quelles solutions d'investissement vous tourner pour chercher le meilleur rendement selon les risques associés ?
Rendement et risque : deux inséparables
En matière de placements, le rendement et le risque sont indissociables. Plus le risque d’un placement est élevé, plus le rendement potentiel l’est aussi.
Comprendre cette relation est essentiel pour tout épargnant. Un placement "sans risque" comme un livret d'épargne réglementé (Livret A, LDDS) vous garantit de récupérer votre capital, mais son rendement sera faible.
À l'opposé, investir dans des placements plus risqués, telles que les actions, comporte un risque de perte en capital, mais offre en contrepartie un potentiel de rendement bien plus élevé sur le long terme.
Il n'y a pas de bon ou de mauvais choix, tout dépend de votre profil
d'investisseur, de vos objectifs (court, moyen ou long terme), et de
votre tolérance au risque. Certains épargnants préféreront la tranquillité d'esprit des placements sécurisés, quitte à sacrifier du rendement. D'autres seront prêts à accepter une part de risque pour viser une meilleure performance. L'essentiel est de trouver l'équilibre qui vous convient.
Viser 3 % avec un placement à capital garanti
Pour un placement à capital garanti, le fonds en euros
reste le support par excellence de l'assurance-vie. Bonne nouvelle :
avec la récente remontée des taux, ses rendements ont connu une belle
hausse depuis 2023.
Même si la Banque Centrale Européenne a baissé ses taux ce jeudi 5 juin (la huitième baisse en un an), l'impact sur les fonds en euros
sera minime dans l'immédiat. En effet, la plupart sont majoritairement
investis dans des obligations à long terme, ce qui les protège des
fluctuations de taux à court terme.
Pendant la période de remontée des taux, entre 2022 et 2024, les
assureurs ont pu investir massivement dans des obligations plus
rémunératrices. Les rendements des obligations (ou "coupons") étaient
alors bien plus élevés qu'auparavant. C'est cette capacité à se
positionner sur le marché obligataire qui leur permet aujourd'hui de
continuer à offrir de bons rendements. Ainsi, ils restent un placement
à capital garanti incontournable, et ce, tant que les taux ne restent pas durablement bas.
En 2024, les fonds en euros ont servi un taux moyen de 2,50 %, un niveau inégalé depuis 10 ans ! Mieux encore, certains fonds ont réussi à dépasser les 3 %.
Et ce n'est pas tout ! Pour attirer les épargnants, de nombreux assureurs ont lancé des offres "boostées". Ces bonifications (qui représentent un taux de rendement additionnel) peuvent ajouter entre 1,5 % et 2 % au taux de rendement. Concrètement, un fonds en euros
qui servirait un taux de 2,5 % en 2025 et bénéficierait d'un boost de
1,5 % offrirait un rendement total de 4 %. Pour un placement à capital garanti (où vous ne risquez pas de perdre votre mise de départ), c'est un taux particulièrement attractif !
Investir en unités de compte présente un risque de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Viser 6 % avec un équilibre rendement-risque optimal
Espérer un rendement supérieur
à ce que permettent les placements sans risque traditionnels est
possible sans pour autant prendre des risques démesurés. Encore mieux,
un placement en particulier est à capital garanti
à l’échéance (sous conditions) avec un objectif de gain attrayant.
Autrement dit, peu importe le scénario, du favorable au défavorable,
vous récupérez le capital que vous aviez investi. Il s’agit du produit structuré mais pas n’importe lequel. Certains produits structurés sont à capital garanti à l’échéance.
L’avantage des produits structurés est que toutes les règles sont claires dès le début.
Un produit structuré est un
investissement dont la performance est directement liée à celle d'un
sous-jacent. Ce sous-jacent peut être un indice boursier, une action,
ou même un panier d'actions. La particularité de ces produits réside
dans la transparence des conditions puisqu’on connaît à l'avance les
mécanismes de gain et de protection du capital. Dans le cadre d’un produit structuré à capital garanti, peu importe l’évolution du sous-jacent, l’investisseur récupère le capital investi à l’échéance.
Investir en unités de compte présente un risque de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Viser 10 %... un placement potentiellement plus rémunérateur mais pas sans risque
Chaque produit structuré étant construit différemment, si certains permettent de privilégier la sécurité, d’autres permettent de viser un objectif de rendement plus élevé mais sont plus risqués. Plus de risque ne veut pas pour autant dire « zéro protection ». Même avec un produit structuré dont l’objectif de gain annuel est de 10 %, une barrière de protection du capital peut permettre à l’investisseur de récupérer le capital investi sous conditions.
Un produit structuré, même avec un objectif de gain de 10 %, peut inclure des barrières de protection et de paiement des gains qui sécurisent votre capital.
Exemple :
Barrière
de protection du capital à 50 % : Si l'indice ne chute pas de plus de
50 % à l'échéance, vous récupérez votre capital initial. C'est votre
filet de sécurité.
Barrière
de paiement des gains à l’échéance à 30 % : Si, à l’échéance, l'indice
ne chute pas de plus de 30 %, vous recevez le gain de 10 % pour chaque
année écoulée, soit un gain total de 100 %.
Par
ailleurs, les produits structurés intègrent généralement une barrière
de remboursement anticipé permettant d’obtenir le remboursement du
capital investi assorti d’un gain à des dates précises appelées « dates
de constatation ». Cela peut être tous les mois, trimestres, semestres
ou tous les ans.
Investir en unités de compte présente un risque de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
La diversification : la clé pour optimiser le couple rendement-risque
Bien que rendement et risque soient liés, il est possible de limiter le risque global de votre épargne grâce à la diversification.
C'est un principe fondamental de l'investissement : ne mettez pas tous
vos œufs dans le même panier. En répartissant votre capital sur
différents types de placements (obligations, actions, immobilier,
private equity, etc.) et sur différentes zones géographiques ou
secteurs d'activité, vous réduisez l'impact négatif si l'un de ces
placements sous-performe. Si un marché baisse, un autre peut monter,
compensant ainsi les pertes potentielles.
Par exemple, vous pouvez épargner 50 % en fonds en euros pour sécuriser votre épargne, 25 % en produit structuré à capital garanti
pour viser un meilleur rendement mais avec une garantie en capital à
l’échéance, et 25 % sur des placements plus risqués mais
potentiellement plus rémunérateurs.
Cette stratégie de diversification
est par ailleurs à la portée de tous les épargnants. Pour les plus
avertis qui souhaitent avoir la main sur leurs décisions, la gestion
libre permet de choisir et d'arbitrer soi-même ses placements. Pour
ceux qui manquent de temps, de connaissances ou qui préfèrent
simplement déléguer pour plus de tranquillité d'esprit, la gestion
pilotée est une excellente solution. Dans ce cas, un professionnel gère
votre portefeuille à votre place, en fonction de votre profil et de vos
objectifs, assurant ainsi une diversification optimale.
Les produits structurés
présentent un risque de perte en capital partielle ou totale et doivent
s'envisager sur une période d'investissement pouvant courir jusqu'à
leur date d'échéance. Par conséquent, ils ne sont pas adaptés à des
investisseurs âgés ou souhaitant sortir avant la date d'échéance du
produit. Il convient de ne pas avoir besoin des capitaux investis
puisque la durée de cet investissement n'est pas connue à l'avance. Les
investisseurs ne sont pas protégés contre l'effet de l'inflation dans
le temps. Le rendement réel du produit corrigé de l'inflation peut par
conséquent être négatif.
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