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22.01.2024
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TOP 3 des investissements de diversification de 2023
La semaine dernière, nous vous présentions le TOP 3 des secteurs et zones géographiques
les plus performants en Bourse en 2023. Aujourd’hui, on s’intéresse aux
autres classes d’actifs à fort potentiel pour les mois et années à
venir. On vous donne nos meilleures pistes de réflexion dans cet
article et comme toujours, nos meilleures solutions d’investissement.
Les obligations
Avec la hausse des taux, les obligations sont redevenues
incontournables ces derniers mois pour les investisseurs. Certaines
offrent de généreux rendements, pour une prise de risque limitée.
Encore faut-il bien les sélectionner et ce n’est pas évident pour
l’investisseur particulier. C’est notamment vrai pour les obligations
d’entreprises. Avec les fonds datés, aussi appelés “fonds à échéance”,
les investisseurs particuliers peuvent investir facilement sur un grand
nombre d’obligations d’entreprises, à moindres frais.
L'avantage principal de ces fonds est leur stabilité, car ils
conservent les obligations jusqu'à leur échéance, ce qui limite la
volatilité. Cependant, il n'y a aucune garantie de rendement ni de
préservation du capital, car il existe un risque de défaut de
l'émetteur de l'obligation. Pour limiter ce risque, les gérants de ces
fonds investissent sur des dizaines d’obligations d’entreprises. La qualité de la signature de ces entreprises émettrices influe sur le niveau de risque et de rendement du fonds.
Comme toujours en matière d’investissement, une rentabilité élevée implique une prise de risque élevée. Sur
le marché obligataire, plus le coupon fixé lors de l’émission de
l’obligation est élevé et plus le risque de défaut de l’entreprise est
important.
Généralement, on distingue les obligations en deux grandes familles : les « investment grade » et les « high yield ».
La première famille désigne les obligations émises par les emprunteurs
les plus fiables et les mieux notés par les agences de notation (AAA à
BBB-). Les rendements sont compris entre 3 et 4%, voire 5% pour les
moins sûres (les BBB-). Les « high yield » sont des obligations bien
plus spéculatives, associées à des émetteurs plus risqués et offrant
donc des coupons bien supérieurs, souvent supérieurs à 6% par année.
Elles sont notées de BB+ à D selon l’agence de notation Standard &
Poor’s. En somme, les premières sont peu risquées et peu
rémunératrices, les secondes sont plus risquées et donc plus
rémunératrices. Afin d'optimiser le couple rendement/risque,
l'épargnant aura donc intérêt à investir sur un panier d'obligations
composé à la fois d'« investment grade » pour la sécurité et de « high
yield » pour le rendement, avec donc une grande diversification pour mutualiser le risque et ne pas être trop affecté dans le cas où un émetteur ferait défaut.
L’inflation reflue et les investisseurs tablent sur une baisse des taux
en 2024, opérée par les banques centrales. Sur les marchés
obligataires, les taux à court et long terme ont déjà initié ce
mouvement de baisse.
Comment investir sur les obligations ?
Arbevel, société de gestion indépendante et reconnue dans la gestion d'actifs. Arbevel gère plus de 2 milliards d’euros d’encours, dont 750 millions sur la classe d’actifs obligataire, suivis par 15 analystes/gérants. Le fonds est composé de 75 titres (75 émetteurs différents), sans biais sectoriel, majoritairement européens dont un tiers d’entreprises françaises. Le fonds exclut volontairement les banques et le secteur immobilier. Au maximum, 2% de l’allocation est dédiée à une seule et même cible, limitant le risque en cas de défaut de paiement.
Tout d’abord, quelques bases. Le private equity (ou capital-investissement en français) est une prise de participation dans le capital de petites et moyennes entreprises (PME).
C’est une manière d’investir dans l’économie réelle en accompagnant le
financement d’entreprises en échange d’une recherche de plus-value (non
garantie).
Des fonds d'investissement vont choisir des sociétés avec un besoin de capitaux
(en injectant de l'argent ou en entrant au capital par exemple) et
accompagnent également souvent l'entreprise dans sa gouvernance.
Certaines entreprises ont également recours au Private Equity
lorsqu'elles n'arrivent pas à emprunter aux banques traditionnelles :
les sociétés de gestion s’avèrent plus habituées à avoir des dossiers
atypiques et disposent de nombreux modes d'investissement.
En comparaison de l’immobilier ou des actions, le
capital-investissement (Private Equity) constitue une classe d’actifs
méconnue du grand public. Les plus gros patrimoines et les family
offices allouent 10 à 15% de leurs actifs au Private Equity.
La part des particuliers est aujourd’hui extrêmement basse du fait de
la barrière à l’entrée liée aux tickets minimum d’investissement, du
manque de compréhension de cette classe d’actif et de la difficulté
d’intégrer le Private Equity au sein de l’assurance vie. Du moins,
jusqu’à présent ! Il est désormais possible d’investir dans le Private
Equity via l’assurance vie.
Du côté des investisseurs, le capital-investissement se distingue en termes de rendement.
Année après année, les statistiques compilées par l’association France
Invest font état d’un taux de rendement interne (TRI) net* globalement
supérieur à celui des actions ou de l’immobilier.
Comment investir sur le Private Equity ?
Dans l’univers du Private Equity, il existe des solutions pour atténuer
ces risques. Le cas du FCPR de rendement d’Eurazeo est un parfait
exemple.
Eurazeo est spécialisé dans l’accompagnement des opérations de
capital-transmission (buyout) d’entreprises matures de taille
intermédiaire. Eurazeo a conçu un fonds hybride : à 40% investi sur des
actions d’entreprises non cotées et à 60% en dette privée. Le fonds
Eurazeo Private Value Europe 3 (FR0013301553) finance ainsi la croissance d’entreprises de taille intermédiaire, essentiellement européennes.
En moyenne, les dettes détenues par le FCPR ont une maturité de 5 ans
mais sont le plus souvent remboursées par les entreprises après 3 ans
seulement. C’est un cycle court.
Source : Eurazeo
Avec un rendement de 6,7% en 2022 et de 8,1% en 2023,
le fonds Private Value Europe 3 d’Eurazeo illustre bien le niveau de
performance pouvant être atteint via cette classe d’actifs.
Cette approche hybride a pour but de générer une performance relativement constante dans le temps, de l’ordre de 6 à 8 % par an*.
Un rendement solide et appuyé par une faible volatilité : le but n’est
pas de viser la performance la plus élevée possible, avec le risque de
connaître des creux et/ou contre-performances importants, mais de générer un rendement appréciable sans mauvaise surprise d’une année sur l’autre.
Sur un an, les performances du FCPR Private Value Europe 3 ressortent à 8,75%,
à 25,27% en cumulé sur trois ans et à 34,33% sur cinq ans (performances
arrêtées au 10 novembre 2023). La périodicité de valorisation du FCPR
est hebdomadaire.
Qu’en est-il de la soutenabilité de la dette
des sociétés ciblées ? 91% d’entre elles sont en phase avec leurs
objectifs de business plan, ou au-dessus de ces objectifs, et pourront
rembourser facilement leurs prêts. Autre élément important : avec la
baisse à venir des taux, le moteur hybride prendra tout son sens grâce
à la poche actions.
Les fonds long / short
Sur le long terme, les actions constituent le seul placement financier capable de battre l’inflation.
Toutefois, les marchés actions peuvent bien entendu subir des phases de
baisse, à l’image de celle de 2022. En 2022, le CAC40 a cédé 9,5%,
contre -12% pour l’indice européen Euro Stoxx 50, -19,4% pour le
S&P 500 et même -33% pour le Nasdaq.
En 2023, retour en grâce des marchés actions : +16,5% pour le CAC 40,
+20% pour l’Euro Stoxx 50, +24% poule S&P 500 et +41% pour le
Nasdaq !
Comment protéger son capital en périodes si volatiles ? Aucune solution
n’est parfaite mais les fonds long / short offrent toutefois une
alternative intéressante aux fonds d’investissement traditionnels.
Comme leur nom l’indique en anglais, les gérants de ces fonds investissent en même temps sur la hausse de certaines actions, et sur la baisse d’autres valeurs.
Dans le jargon financier, être “long” veut dire que l’on table sur la
hausse d’un titre. À l’inverse, lorsque l’on investit sur une baisse,
on est “short”.
Intégrer un fonds long / short dans son portefeuille a plusieurs avantages cruciaux pour l’investisseur. Tout d’abord, il permet de mieux diversifier son allocation. Cette solution réduit la volatilité et donc le risque du portefeuille.
Outre la capacité à profiter des baisses de marché pour générer du
rendement, le portefeuille est en effet moins sensible aux
retournements de tendance, car certaines de ses positions "short" vont profiter de ce retournement. Ce sont des atouts majeurs en cette période de forte volatilité et de baisses parfois rapides et inattendues en Bourse.
Les deux dernières années sont une belle illustration du potentiel du fonds long / short BDL Rempart
que nous présentons plus en détail dans la suite de cet article. En
2021, le CAC40 a progressé de 28,8%, contre +16,1%* “seulement” pour
BDL Rempart. Mais en 2022, lorsque l’indice français cédait 9,5%, le
fonds gagnait 14,8%. Et enfin, 5,98% en 2023.
Comment investir dans les fonds long / short ?
Les dernières années sont une belle illustration du potentiel du fonds long / short BDL Rempart (FR0010174144).
Les performances* du fonds BDL Rempart :
Source : Quantalys
Comme le veut le célèbre adage : on ne met pas tous ses œufs dans le
même panier ! Aussi, investir tout son capital sur des fonds long /
short en pensant avoir trouvé la panacée boursière n’aurait aucun sens.
Ou du moins, l’investisseur se priverait de l’essentiel du potentiel de
croissance des marchés sur le long terme. Les
fonds long / short sont avant tout un outil de diversification à
intégrer dans un portefeuille comprenant déjà d’autres fonds et/ou
d’autres actions.
MorningStar estime que le risque du support est supérieur à la moyenne sur tous les horizons d’investissement,
par rapport à sa catégorie d’investissement. Sa volatilité sur les
douze derniers mois ressort à 8,29% et à 9,96% sur trois ans.
* Les performances passées ne
préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans
le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un
risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une
optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine
global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui
reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est
sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en
particulier de l’évolution des marchés financiers.
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